Attaque « terroriste » au Mali : 49 soldats et un civil tués (nouveau bilan)

L’armée malienne a essuyé vendredi une de ses plus grosses pertes depuis plusieurs années avec la mort de 49 soldats dans une “attaque terroriste” contre un camp militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger.

“À la suite de l’attaque de la position des Fama (les forces armées maliennes) à Indelimane, les renforts dépêchés ont retrouvé 49 corps et une vingtaine de rescapés ont été retrouvés”, d’après un nouveau bilan.

Un précédent bilan donné vendredi soir par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Yaya Sangara, sur Twitter, faisait état de 53 soldats et d’un civil tués.

M. Sangaré à également fait état de “dix rescapés” et de “dégâts matériels importants” à Indelimane, dans la localité d’Ansongo, dans le secteur de Ménaka (nord-est).

Avec l’attaque de vendredi, l’armée malienne subit une de ses plus lourdes pertes depuis plusieurs années.

Quarante soldats avaient été tués dans deux assauts jihadistes le 30 septembre à Boulkessy et le 1er octobre Mondoro, localités situées dans le sud du pays, près du Burkina Faso, selon un bilan d’un responsable du ministère de la Défense.

Plusieurs sources estiment que ce bilan officiel de 40 morts a été sous-évalué.
L’attaque à Indelimane n’avait pas encore été revendiquée vendredi soir. Les circonstances de ce nouveau revers militaire n’ont également pas été précisées.

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Des renforts sur place

“La situation est sous contrôle. Le ratissage et le processus d’identification des corps se poursuivent”, a ajouté le ministre Sangaré.

Le gouvernement malien a pour sa part fait savoir vendredi soir qu’il “condamnait” cette “attaque terroriste qui a fait des morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels du côté des Forces nationales de défense et de sécurité”, selon un communiqué antérieur distinct qui ne donne pas de bilan précis.

“Des renforts ont été dépêchés pour sécuriser la zone et traquer les assaillants”, a ajouté le gouvernement, sans donner de précisions sur ces derniers.

AFP