Algérie/Vers une période de vide constitutionnel

(Lundi 03 juin2019)-La période d’intérim arrivera à sa fin en début du mois de juillet prochain. En l’absence d’élection, il n’y aura pas de nouveau président. Depuis des semaines, le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah répétait qu’il fallait suivre la solution constitutionnelle. Cette fois, il devra faire des choix politiques, puisque la Constitution n’offre plus aucune option.

La principale question qu’il faudra trancher est celle de la transition : qui peut l’organiser, avec qui négocier et, surtout, quelle place sera accordée à ceux qui manifestent, mais qui ne sont dans aucun parti ou organisation de la société civile ?

Hier  dimanche, l’Association des oulémas a déjà fait une première proposition, évoquant une instance présidentielle de trois à cinq personnes. Des organisations de la société civile se réunissent régulièrement dans le but de proposer des feuilles de route de sortie de crise.

 Pour tout conclure, il n’y aura pas d’élection présidentielle le 4 juillet prochain. Selon le Conseil constitutionnel, le scrutin qui devait permettre de désigner un successeur à Abdelaziz Bouteflika est impossible à tenir, ce qui va obliger donc à des négociations politiques.

Source : rfi.fr

LIRE AUSSI :   Béoumi / Conflits-inter-communautaires : Le CNDH sensibilise