Abengourou/ L’extraction artisanale et clandestine de l’or met en danger l’environnement

Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net, envoyé spécial

L’extraction artisanale de l’or  dans le   chef-lieu de la région de l’Indénié-Djuablin a des effets néfastes sur l’environnement. Non seulement elle pollue les bas-fonds et leur réserves, mais elle attire aussi les  jeunes bras valides  de sorte que  la main d’œuvre agricole est devenue une denrée rare et chère.

« On pollue les rizières, les bas-fonds. Le carburant et le mercure utilisés pour laver l’or  constitue un danger pour la nature et  pour nous les agriculteurs », dénonce Guillaume Konian , planteur et habitant de Zaranou. Il  révèle que plus de quatre vingt pour cent (80%) des chefs de site  seraient des ressortissants ghanéens et burkinabés et autres de la sous-région qui n’auraient aucun document officiel pour  exercer cette activité. Et pourtant les autorités administratives et coutumières feignent d’ignorer leur existence qui nuit aux intérêts des autres. Avant d’ajouter que les autorités compétentes de la République voisine du Ghana auraient pris des mesures fermes et vigoureuses contre ce phénomène. Et comme en Côte d’Ivoire tout est permis, ils se sont emparés de l’espace contre de modiques promesses et contrats. Et l’une des conséquences, c’est bien la rareté et la cherté de la main d’œuvre agricole dans cette région de l’Est du pays.  Cette réalité est bien triste et constatée par des observateurs impuissants.