Aboisso-Prétendue exclusion territoriale de Marcel Amon Tanoh/Un cadre recadre ces pseudo-chefs de canton

La récente sortie hasardeuse de soi-disants chefs de canton du Royaume Sanwi contre le ministre Amon Tanoh Marcel continue de faire des vagues au sein des populations qui se disent indignées par les agissements de ses pseudo têtes couronnées. Babian Blézoua Katatché, l’un des dignes fils de la région s’insurge contre le comportement des auteurs de cette escapade à travers une contribution et en introduction, des citations proverbiales en pays Agni d’Aboisso.

1-« quel que soit la laideur d’un enfant tant sur son physique que sur le comportement, il reste et demeure un joyau pour sa mère et elle le défendra à tout égard ».

En agni on dira : « batôman têfwè idjoufwè yélé ini ».

2-« Ton plus mauvais frère demeure ton meilleur ami ».

En agni : « wô ni wa tê yè ôti wô djanvwè kpa »

3-« Mêmes quand des frères sont à couteaux tirés, ils font le culte ensemble ».

En agni: « aniaman béniman bêkô bè assônin ».

4-« Quand une mère te dit de frapper son enfant, dis-toi que c’est toujours à contre cœur ».

En agni: « èta wan bêbô iwa nansô nan iklounou ».

La sagesse du peuple Akan et en particulier celle du peuple Agni s’illustre fort bien à travers ses proverbes bien que quelques individus  se plaisent à jouer les larbins pour de piteuses prébendes qui risquent de leur rester de travers.

Dans l’ossature hiérarchique des Royaumes Agnis, le Roi et sa Cours ont autorité sur la chefferie et le canton.

En tant qu’autorité suprême, ainsi la sentence de « banni » relève uniquement du pouvoir royal en ce qui concerne le Royaume du Sanwi dans son entièreté et non dévolue à la chefferie et encore moins au canton.

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Ainsi,  cette grotesque exhibition théâtrale de personnes déchues de leurs fonctions depuis belle lurette dans leur village respectif tel que le mien à Assouba,  ne saurait apporter une atteinte à la dignité et à la fierté du peuple Sanwi et leur sentence est nulle et de nul effet.

Le patriarche Amon Tanon Lambert et son fils Amon Tanon Marcel demeurent les nôtres et sont les bienvenus sur la terre de leurs ancêtres. Ces ridicules menaces au nom de mânes imaginaires ne sauraient leur priver de ce droit inaliénable.

Pour rappel, dans l’affaire du Sanwi au temps d’Houphouët, la Cour royale intérimaire n’a prononcé une quelconque sentence de bannissement à l’encontre des opposants indépendantistes du Sanwi. Elle s’est gardée de se livrer à une telle grossièreté ubuesque telle que nous la découvrons.

Heureusement qu’il existe encore des têtes couronnées qui ont toujours le sens de l’honneur et gardent avec fierté leur dignité,  tel le cas de Nanan Amon N’douffou V « ôkatamansô », Roi du Royaume du Sanwi.

Salut à toi Nanan, digne fils du Sanwi. Par l’un de vos  dignes fils d’Aboisso, Babian Blézoua Katatché