Guinée Equatoriale/Theodoro Obiang Mangue nargue-t-il la justice
Le pouvoir judiciaire est finalement contraint de classer l’affaire au mois de février 2019. Néanmoins, pour qu’un minimum de morale soit respecté, le palais de justice confisque les bolides et décide de les vendre aux enchères.
Le produit de la vente devant être versé à un « programme à caractère social » en Guinée équatoriale. Le 29 septembre 2019, cette « braderie » rapporte 23,4 millions de francs suisses (21 millions d’euros). Parmi les amateurs de belles voitures, un Allemand d’une trentaine d’années. À lui seul, il va acheter treize(13) des vingt-cinq (25) bolides, dont la Lamborghini Veneno pour 7,5 millions d’euros et la Koenigsegg pour 3,6 millions d’euros.
Le feuilleton « du bien mal acquis » continue de faire des vagues. Au mois d’octobre 2019, ces différents bolides de Teodorin ont été mis en vente aux enchères, ont-ils vraiment échappé aux Obiang ? Il ne fallait pas être un grand devin pour imaginer que Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé Teodorin, vice-président de la Guinée équatoriale, allait trouver un moyen de récupérer les vingt-cinq voitures confisquées par la justice suisse.
Seulement voilà, officiellement, les vingt-cinq véhicules n’appartenaient pas au fils du président, mais à l’État équato-guinéen. Même si Teodorin était le seul à en profiter sur les bords du lac Léman.
Le mystère ne va pas durer très longtemps. Le vendredi 22 février, Teodorin Obiang poste sur son compte Instagram des photos le montrant au volant de la Koenigsegg, dans les rues de Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale.
Source : lepoint.fr avec afriquematin.net