REGGAE / LUCAS JAH, UN REBELLE EPRIS DE PAIX ET D’AMOUR

JM TONGA- Afriquematin.net

 

A l’état-civil, il est Mezui Luc Gauthier. Son entrée dans la musique remonte au début des années 2000, avec le groupe Black Unit, à Libreville, au Gabon. Son moyen d’expression à l’époque était le Hip-Hop. Jusqu’à ce que son chemin croise celui de Didier Dekokaye, pionnier gabonais du Reggae. Celui-ci l’influence naturellement. Et depuis, Mezui Luc Gauthier est devenu Lucas Jah. C’était en 2005. Très vite, son accointance avec Dekokaye va le propulser dans l’univers de la musique de Jah.LUCAS JAH

Il commence à marquer de ses empreintes les sound-systems à travers la capitale gabonaise. Lucas Jah fait sensation ! Par la Dancehall, le Ragga et le Roots Reggae, le natif des quartiers chauds de Libreville véhicule ses messages d’amour et de paix appris de son fanatisme de figures de proue telles que Bob Marley, Lucky Dube, Marcus Garvey ou Thomas Sankara. De ses prouesses vont sortir plusieurs singles, mix-tapes et des street-albums qui vont connaitre un succès fou dans le pays de Bongo.

Depuis 3 ans, ce fils de Jah a foulé les bords de la lagune Ebrié et a établi ses bases à Grand-Bassam. Au « Jah Live » de la ville balnéaire patrimoine mondial de l’UNESCO, il a su mettre tout le monde d’accord sur ses vibes. Il est à présent auteur d’un album de 5 titres, « Roots Rebel », dont les puristes de la musique de Jah vantent aisément les mérites. En tout cas, Lucas Jah est un nom à retenir et à suivre de près.

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