JM TONGA- Afriquematin
Le samedi 13 juillet dernier, la « Fondation Shélina Amour » a transformé la place publique de la ville d’Adzoé en un dance floor. C’était à l’occasion de la 4ème édition du festival en hommage à Joëlle C.
Ce jour-là, plusieurs centaines de personnes se sont massées sur cet espace pour rendre un hommage mérité à feue Joëlle C., dont le décès depuis le 14 février 2008, continue de laisser un vide chez les siens et dans la musique akyé. Et ce jour dédié à la célébration de cette artiste est à point nommé car la musique akyé a été célébrée comme aux temps des Anoma Brou Félix, Okoua Séka Athanase et autres piliers de ce genre musical du Sud de la Côte d’Ivoire. Au cours de la matinée, se sont succédés L’Adomicile des femmes de Biébi, la compagnie N’Zrama, le doyen Emile Yapo, Shélina Amour par ailleurs initiatrice du festival en hommage à Joëlle C. et bien d’autres. Comme à l’époque de la popularité de la musique akyé.
Les festivaliers, emballés par l’ambiance, n’ont pu se retenir. Ils ont chanté en chœur et dansé comme ils ne l’ont pas fait depuis des années. Cette ambiance, il faut le remarquer collait bien avec le thème de cette édition, « Kita ». Du nom d’un pagne africain rafistolé, mais aussi le titre éponyme du dernier album de feue Joëlle C. Selon Shélina Amour, également artiste-chanteuse et fondatrice de la « Fondation Shélina Amour » et cousine de Joëlle C., le thème de cette édition-ci « exprime la réconciliation, la paix et l’amour. » Et par ses festivités, elle voudrait « qu’en pays akyé, les gens se réconcilient car l’union fait la force. » L’ambiance était bien au rendez-vous.
Un concert géant a clôturé la 4ème édition du festival en hommage à Joëlle C. Et toute la nuit durant, de nombreux artistes ont fait le show avec les festivaliers. Parmi lesquels Alain Demari et Shélina Amour qui leur ont offert un beau spectacle.
Rappelons que la « Fondation Shélina Amour » créée depuis le 4 juin 2015, vient en aide aux veuves, aux orphelins, aux enfants des artistes décédés et aux enfants démunis.
