11ème Salon International du livre d’Abidjan/ L’écrivain DKS appelle les africains à croire en l’avenir de leur continent

Par Aka JM- Afriquematin.net

L’écrivain Diby Kouamé Silvain dit (DKS) a appelé le samedi 18 mai les africains à croire en l’avenir de leur continent. L’auteur du roman-vérité ‘’ L’Espoir africain’’ intervenait lors des échanges avec des élèves et des encadreurs de l’école française Victor Schœlcher au palais de la Culture, à la 11ème édition  du Salon International du Livre d’Abidjan (SILA).

Expliquant le contenu de son œuvre à  ses auditeurs, l’écrivain a déploré le fait que les africains s’apitoient trop sur leur sort et ne cessent d’accuser les colons d’être à la base de ce qui leur arrive. Même s’il n’est pas un défenseur des colons, DKS reconnaît que la colonisation a eu des effets positifs pour l’Afrique ; à savoir la construction des routes, l’alphabétisation, l’industrialisation, etc.

Pour que le continent avance, le conférencier déconseille aux africains de regarder dans le rétroviseur. Il leur conseille de plutôt se projeter dans le futur. Car  pour lui, l’espoir est au futur. Mais cet espoir ne peut être une réalité que si les africains changent de mentalité et acceptent d’assumer leurs responsabilités dans toutes les situations de la vie.

Car dira DKS, les colons ont profité des biens du continent noir, mais force est de savoir que la situation de l’Afrique s’est  plus détériorée  avec la complicité des leaders  africains, acteurs du néo-colonialisme. Pour que le continent puisse à nouveau  connaître le développement, il faut un changement de mentalité de ces leaders et aussi de tout cadre africain gagné par la corruption, la gabegie des biens publics.

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C’est seulement en assumant pleinement  et honnêtement sa part de responsabilité dans la société que les leaders  et cadres africains pourront donner un nouveau visage à ce continent. C’est le sésame selon lui, pour que l’Afrique puisse se développer.  DKS a fini son intervention en indiquant aux jeunes élèves de l’école Victor Schœlcher  qu’il croit que petit-à-petit des personnes s’approprieront ses valeurs cardinales pour changer cette Afrique et l’emmener vers son épanouissement économique, social, culturel, etc.