Rwanda/Des dissidents au régime de Kigali toujours dans le collimateur

Depuis la fin du génocide, plusieurs dizaines d’opposants ont été menacés, assassinés au Kenya, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud. Le mois dernier, le président Paul Kagame crée la polémique. Expliquant l’assassinat, au Kenya de Seth Sendashonga, ancien ministre de l’Intérieur devenu dissident, le chef de l’Etat  a souligné que ce dernier  a été tué parce qu’il avait franchi une ligne rouge. Exilé  dans ce pays, ses proches ont toujours accusé Kigali d’avoir commandité son meurtre.

Il y a 5 ans, Kigali a d’ailleurs provoqué la colère des autorités sud-africaines, il y a cinq (ans), après l’assassinat à Johannesburg du colonel Patrick Karegeya, lui aussi ancien proche du président Kagame, ce dirigeant des services de renseignement est lui aussi entré en dissidence.

Le gouvernement rwandais a toujours démenti toute implication dans les attentats et menaces à l’encontre de ses opposants politiques.

Alors qu’on commémore le génocide rwandais, des voix s’élèvent pour condamner les dérives autoritaires du régime à Kigali.

Source : rfi.fr

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