FPI : les révélations troublantes de Lida Kouassi sur Affi N’Guessan (Exclusif).
Par Christ Zorro, Afriquematin.net
Invité par la section FPI de Marcory ce dimanche 24 décembre 2019, Moise Lida Kouassi, membre de la haute direction du FPI et ancien ministre de la défense, n’est pas allé du dos de la cuillère dans son index à l’endroit de l’actuel président statutaire du Front populaire Ivoirien, Pascal Affi N’Guessan. Nous vous livrons ci-dessous les séquences de son discours qui ont traits au tableau qu’il a peint de son compagnon de lutte.
« Dans ces moments d’espérance où nous voyons poindre à l’horizon de nouveaux soleils, nous entendons de petits moineaux qui croient qu’ils peuvent voler aussi haut que ‘’l’aigle ‘’ Laurent Gbagbo…ces petits moineaux me font penser à Buthelezi, au temps de l’apartheid, qui s’est vendu au pouvoir blanc de l’Afrique du sud pour torpiller le combat de l’African National Congres(ANC).
Malgré sa traîtrise, il a dû sa survie à Mandela qui l’a appelé à ses côtés et l’a nommé ministre de l’intérieur. Il est mort dans l’anonymat en 2017… n’accordez aucune attention particulière aux gesticulations et aux trépidations des petits moineaux parce qu’ils ne représentent rien, ils ne représentent rien et ils ne sont rien. Comme Buthelezi en Afrique du sud, Affi est en mission pour détruire notre lutte, la lutte du front populaire ivoirien. En tant que ministre de la défense, je sais depuis quand il a été mis en mission. C’était d’abord au sommet de la francophonie au Liban.
Feu le président Eyadema du Togo a demandé à Gbagbo de lui envoyer un homme de confiance à Pia, le village de celui-ci. Le président Gbagbo m’a demandé d’y aller. Là-bas, le président Eyadema m’a dit de dire à Gbagbo de faire attention à son premier ministre. J’étais avec lui au Liban et je sais quel entretien il a eu en son temps avec Chirac. Je n’en dirai pas plus sur ce point. A la prison de Bouna, il a renoué le contact avec le pouvoir de Ouattara. Ses faits et gestes me semblaient louches. J’en ai parlé avec Michel Gbagbo et je lui ai dit qu’Affi n’était plus avec nous… Il ne m’a pas cru sur le champ mais après qu’il s’est rendu compte de la trahison, il m’a lui-même appelé pour s’excuser…
Il n’a pas voulu retirer ses hommes de la CEI quand les autres dirigeants du FPI lui ont dit de se mettre en retrait de cette commission… Il a dit Je me battrai jusqu’au bout, si Sangaré veut se prévaloir de son amitié avec Gbagbo pour me jeter hors du parti. Je me battrai jusqu’au bout et s’il faut que je tombe les armes à la main, je le ferai… il a dit publiquement qu’il a la justice de Ouattara avec lui. Il n’était pas le seul premier ministrable. C’est Sangaré Aboudramanne qui a fait de lui le premier ministre. J’étais témoins car tout s’est déroulé dans les toilettes. Affi N’Guessan s’est montré plus nocif envers le FPI que le pouvoir Ouattara. Non content d’emprisonner ses camarades de lutte, il s’est accaparé le patrimoine du FPI, le groupe le Nouvel Horizon où il n’est même pas actionnaire. Les fonds publics de financement des partis qu’il prend au nom du FPI…Laissons Affi N’Guessan mourir de sa propre mort politique ».