Syndrome prémenstruel (Spm) : Des gestes simples qui soulagent

La majorité des femmes qui ont leurs menstruations ressentent de légères manifestations peu de temps avant le début de leur règle. Par contre, seulement de 20% à 30% d’entre elles vivent avec des symptômes plus incommodants, que ce soit à chaque cycle ou presque. La bonne nouvelle est que, plus souvent qu’autrement, ces symptômes peuvent être améliorés par de simples changements dans les habitudes de vie.

Définition du Spm

Le syndrome prémenstruel (Spm) se définit comme un ensemble de manifestations physiques, cognitives et émotionnelles ressenties par certaines femmes dans les 2 à 10 jours précédant les menstruations et qui diminuent graduellement avec l’arrivée de celles-ci. La définition du syndrome prémenstruel se base sur le caractère cyclique des manifestations, puisque celles-ci sont en lien direct avec le cycle menstruel. Ainsi, c’est l’apparition d’une série de manifestations à chaque mois, ou presque, et avec plus ou moins d’intensité.

Manifestations reliées au Spm

Le Spm semble parfois difficile à définir par les professionnels de la santé, puisqu’il varie énormément d’une femme à l’autre quant aux manifestations et à l’intensité de ceux-ci. De plus, certains facteurs peuvent augmenter ou diminuer les effets du syndrome, tels que le stress, le manque de sommeil, la consommation d’alcool et de caféine, la cigarette et le manque d’activité physique.

Les malaises physiques les plus souvent mentionnés sont :

Bouffées de chaleur

Constipation ou diarrhée

Maux de dos

Aggravation des allergies

Fatigue prononcée

Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie)

Maux de tête ou migraines

Modifications du désir sexuel

Problèmes cutanés comme l’acné et des démangeaisons

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Perturbations de l’appétit (incluant envies de sucre, sel ou gras)

Crampes abdominales (en raison de spasmes de l’utérus)

Douleurs musculaires (souvent au bas du dos et dans les jambes)

Rétention d’eau causant une sensation de gonflement du bas-ventre et un gain de poids

Sensibilité des seins ou renflement de ceux-ci

Aggravation de problèmes de santé déjà existants

Les malaises psychologiques les plus souvent rencontrés sont :

Irritabilité et/ou agressivité

État dépressif accompagné de crises de larmes ou d’un sentiment d’incompréhension

Anxiété sans raison particulière

Manque d’énergie et de motivation

Difficulté de concentration

Humeur changeante

Difficulté à se concentrer

Trous de mémoire

Durée des manifestations

La majorité des femmes serait affectée entre 5 et 7 jours avant les menstruations et les malaises s’estomperaient avec l’apparition des menstruations.

Prévention du Spm

Certaines habitudes ont été reconnues pour prévenir le Spm ou tout simplement pour en diminuer l’intensité.

Régime alimentaire

Afin d’améliorer votre Spm, vous devriez exclure de votre régime alimentaire les produits contenant caféine, sucre et alcool ou en réduire la consommation. En effet, les substances qui stimulent l’organisme semblent jouer un rôle dans la sévérité du Spm. Ensuite, en limitant votre apport en sel (sodium) et en cessant de fumer ou en diminuant, vous pouvez améliorer les symptômes du Spm. Pour les femmes qui ressentent de la douleur au ventre lors du Spm, il peut aussi être recommandé de manger plusieurs petits repas dans la journée afin d’éviter de surcharger l’estomac.

Exercice physique

Faire régulièrement de l’exercice physique contribue à atténuer les malaises dus au syndrome prémenstruel, tout en favorisant la détente et la réduction du stress. De simples activités telles que la marche, la natation et la bicyclette suffisent, en autant que vous les trouviez agréables et qu’elles vous permettent de vous détendre. Pour les femmes qui ont des douleurs prononcées lors du Spm, il est recommandé de faire des activités physiques plus modérées (marche et non jogging) et de bien faire ses étirements après l’exercice.

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Diminution du stress

On admet généralement que la diminution du stress est une bonne façon de maitriser le syndrome prémenstruel. En effet, le stress a une influence sur les concentrations hormonales de votre corps et on croit que celles-ci sont un facteur déterminant du Spm. Vous pouvez donc évaluer les sources potentielles de stress dans votre vie : travail, santé, finances, amitiés, amours, solitude, enfants, temps, etc. Il faut aussi apprendre à distinguer ce qui est extérieur à soi de ce qu’on peut contrôler et changer. La réduction du stress, c’est une façon de voir sa vie et non un exercice à exécuter.

Relaxation

À vrai dire, toute activité qui vous permet de vous détendre, telle qu’écouter de la musique, faire du yoga ou méditer, réduire le stress et pourra vous aider à atténuer le Spm. Les deux semaines qui précèdent les règles, profitez-en pour vous dorloter. Reposez-vous. La fatigue rend plus vulnérable au stress et à ses effets.

Traitements médicaux ou alternatifs

Il ne faut pas oublier que les traitements autant médicaux que naturels peuvent avoir des interactions néfastes avec d’autres médicaments. Pour cette raison, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé ou un pharmacien pour en discuter.

Sources : sexplique.org