Littérature/ ‘’L’Espoir Africain’’ Un roman-vérité pour comprendre l’échec des indépendances en Afrique subsaharienne.
Par JM Aka – Afrique Matin.Net
Révolté par l’échec du premier demi-siècle des indépendances en Afrique- Subsaharienne, l’écrivain Diby Kouamé Sylvain, dans une étude approfondie, dresse un tableau des raisons ayant conduit à ce résultat avant de dresser un autre tableau de solutions à observer afin de réussir l’émergence des cinquante prochaines années (2011-2060).
L’écrivain dans le tome 1 de son roman-vérité de 217 pages a d’abord accusé le colon d’avoir préparé l’échec des Etats de l’Afrique subsahariens dans la gestion de leur ‘’indépendance’’ en leur accordant dans les années 1960, après le travail forcé une véritable non-indépendance.
Au sud du Sahara, la stratégie du colon a été de nommer à la tête des Etats des présidents qu’ils dominaient et au travers desquels ils réussissaient à exploiter sans difficulté les richesses naturelles de ces différents pays.
Approfondissant ses recherches, l’auteur de ‘’L’Espoir d’Afrique’’, ce cadre financier ne manque pas de relever 21 pièges coloniaux à la base des indépendances en Afrique subsaharienne. Parmi ces pièges, figurent la sacralisation des cultures et des religions africaines au profit de celles du colon ; le contrôle du secteur tertiaire en Afrique subsaharienne ; la dépendance de cette portion de l’Afrique vis-à-vis du CFA le franc colonial ; la main-mise du colon sur l’appareil étatique, etc.
D’autre part, selon l’auteur, les africains sont eux-mêmes responsables de leur propre échec constaté lors de ce premier centenaire des indépendances en Afrique subsaharienne. Non seulement les membres du gouvernement se rendent complices du colon pour piller les biens du continent; les hauts fonctionnaires aussi se perfectionnent eux-mêmes dans la corruption à outrance. Ainsi les détournements de fonds publics, des dons et emprunts étrangers, les pots de vin dans l’administration, les malversations financières dans les services financiers, tels sont autant de faits immoraux devenus comme moraux et qui gangrènent le bon fonctionnement de l’Etat en Afrique subsaharienne.
Pour palier cette situation sur le plan économique, l’auteur conseille aux Etats de la zone de combattre la pauvreté macro-économique ; de mener une politique axée sur le durable, c’est-a-dire qui réponde aux besoins actuels et avenirs des populations. Œuvrer également pour l’amélioration du pouvoir d’achat des populations.
Sur le plan politique l’état de droit les gouvernants subsahariens est nécessaire. Mais toutes ces actions ne peuvent voir le jour s’l n’existe pas de d’entente, d’entraide, de sécurité entre les différents peuples, entre les toutes les différentes religions des pays subsahariens.
C’est la raison pour laquelle Diby Kouamé Sylvain pour qui le spirituel et le divin n’ont aucun secret appelle tous les habitants du sud du Sahara à ne pas se fier aux frontières, aux limites mis entre eux par le colon, mais à s’unir quelque soit leur tribu, leur ethnie, leur parti politique et leur religion.