Le plus secret des sous-marins russes s’apprête à quitter son chantier naval
Destiné à des missions d’exploration et de sauvetage, le croiseur sous-marin nucléaire K-329 Belgorod, long de plus de 180 mètres, devrait être mis à l’eau d’ici la fin de l’année.
Le sous-marin nucléaire russe Belgorod devrait quitter le chantier naval de Severodvinsk avant la fin de l’année, rapportent les médias russes, citant le PDG du bureau d’études Malakhit qui a développé l’engin.
Le croiseur sous-marin nucléaire K-329 Belgorod était censé devenir un porte-missiles du type Anteï. Les appareils de cette classe sont équipés de 24 missiles de croisière Granit et destinés à attaquer en premier lieu les porte-avions.
Pourtant, en 2012, les constructeurs du sous-marin ont adopté un nouveau projet aux termes duquel la longueur du submersible est passée de 154 à 184 mètres, en faisant ainsi le sous-marin le plus long du monde.
Capable d’accueillir à son bord les équipements nécessaires pour travailler à de grandes profondeurs, le K-329 Belgorod effectuera notamment des missions d’exploration et de sauvetage en haute mer.
Selon Vadim Koziouline, professeur de l’Académie russe des sciences marines, ce nouveau sous-marin sera équipé d’une station sous-marine autonome et portera des modules nucléaires destinés à recharger des drones sous-marins. Le vaisseau aura également pour mission de déployer un système global de contrôle du fond marin.
SPUTNIKNEWS