Enseignement/La nouvelle technologie pour les africains de se soigner chez eux

Par Pacôme Gnéninhou/afriquematin.net (Stagiaire)

« La majorité des Universités des pays africains forment dans le secteur tertiaire, et la grande majorité de la population n’a pas accès à des soins de santé. Les matériels des  hôpitaux publics sont archaïques  et plusieurs africains dépensent des millions pour aller se faire soigner en Europe. Alors que le monde change et nous sommes à l’ère de la technologie», a déploré le président- fondateur de l’Institut supérieur d’ingénierie et de santé (ISIS), Ali Missaoui, lors du point  presse prononcé le  lundi 03 septembre 2018 dernier au siège de l’établissement sis au Deux-Plateaux. Au cours de cette rencontre avec les médias, annonçant le lancement des activités du groupe, le président  a apporté des informations sur les services proposées par sa structure. En effet, les objectifs de l’institution visent à donner la mobilité aux jeunes et futurs diplômés leur indépendance, tout en lui  apportant l’expertise des pays du golfe. Selon le premier responsable de l’école, cette initiative vise également la création d’emploi de proximité entre les réseaux de soins existant sur l’étendue du territoire et ceux de l’étranger, dans l’optique de  la prise en charge des étudiants et à supprimer surtout les  barrières financières et géographiques à l’accès des soins et  formations  de qualité  pour les personnes les plus démunies. Pour atteindre donc ces objectifs, « le groupe s’appuie sur des partenariats de haute qualité, des actions dédiées et ciblées, et des stages à l’étranger pour les étudiants », a-t-il souligné. En vue d’atteindre en qualité l’instruction nécessaire, les  enseignants sont sélectionnés selon les compétences,  les diplômes et leur pédagogie, des méthodes innovantes et interactives pour éveiller les sens. « Nous disposons un campus et utilisons du matériel informatique de pointe pour le bien-être de nos étudiants », a conclu  a-t-il conclu Ali Missaoui.

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