Débauchage politique/ Des gens fabriquent des contrevérités à leur propre conscience

 

Par Haidmond Kaunan/afriquemain.net

Transporter des centaines d’analphabètes et les entasser dans un lieu pour tenir un discours qui tombe dans « oreilles de sourds » signifie-t-il être populaire? Ces personnes qui ne comprennent rien de l’actualité politique du moment sont-elles nécessairement acquises  à la cause de leur invité? Toute cette chefferie est-elle amnésique pour se métamorphoser brusquement comme vous  qui cherchez vos intérêts personnels?

Les appareils idéologiques de l’Etat de Côte d’Ivoire font une démonstration de la popularité d’un fils du village ancestral, qui joue son baroud d’honneur, sur ses terres natales. Un fils acheté à coup de millions pour livrer les secrets c’est à dire les  forces et les faiblesses de son village. Le fils envoyé pour tuer son père et mettre le feu au village ancestral.  Sinon comment peut-on  accepter de démanteler le village que vous prétendez tant aimer. Votre mentor a fait un bon choix, il connait les enfants qui ont la grande gueule au village. On vous a remis assez d’argent pour votre capacité de nuisance afin de  dépiécer le village de votre ancêtre et de votre père. Mais celui qui sait observer, sait bien que vous mentez à votre propre conscience. Votre mission est de déstabiliser le village, le chef et ses notables, afin de mettre le peuple dans le désarroi, afin qu’ils se sentent orphelins et qu’ils  vous retrouvent dans le village de votre mentor. Pardon, votre nouveau village. Mais tenez-vous bien ! Vous vous mordrez les doigts un jour, et le jour n’est plus loin. Sachant que vous n’atteindrez pas vos objectifs. Votre mentor ne sera pas satisfait. Vous avez été payé trop cher pour  le résultat que vous obtiendrez. Bientôt on vous vomira pour insuffisance de résultat. Vous savez vous-mêmes que ce n’est pas dans tous  les campements issus du village ancestral que vous serez acclamés. Là-bas on vous résistera. Malgré votre  degré de nuisance. Dieu n’obligera pas tous ses fils à vous suivre. Si les morts n’étaient pas vraiment morts, celui que vous citez, dont  vous prenez le nom pour servir l’opium aux ignorants, au peuple, vous aurait donné une gifle, physiquement ou frapper votre ombre. D’ici peu certains de ceux qui vous ont accompagnés dans votre nouveau village reviendront pour attraper le pied du gardien du temple pour demander sa clémence. D’ailleurs tous n’y sont pas de cœur. C’est tout simplement une tentative de débauchage,  donc ils reviendront. Lorsqu’on prend un chemin sans issu on peut rebrousser chemin pour retrouver le village et on ne sera pas banni. Mais pour vous, le chef d’orchestre et les autres, vous êtes arrivés au stade du non- retour. Votre cas est irrémédiable ! Sachez une chose que vous savez bien «des feuilles mortes d’un gros arbre n’influencent pas le tronc de cet arbre et ne peuvent  non plus le déraciner ». C’est mon avis »

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