Eradication de la lutte contre le Travail des Enfants/Une responsabilité collective

Par Brou François/afriquematin.net avec sercom

Présidée par Madame Dominique Ouattara, Présidente du CNS, la cérémonie  de la 8ème réunion annuelle du Groupe de Coordination des actions de lutte contre le Travail des Enfants dans la Cacaoculture (CLCCG)  qui a pris fin ce mercredi 18 juillet 2018, à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire,  a enregistré  la présence du ministre de l’Emploi et des Relations du Travail du Ghana,  l’honorable Ignatius Baffour Awuah, de la Sous-secrétaire adjointe en charge des affaires internationales du Département du Travail des Etats-Unis d’Amérique, Martha E. Newton,  du  Ministre de l’Emploi et de la Protection Social Abinan Kouakou et du Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko Ly Ramata.  « Accélérer le rythme des progrès d’ici 2020 et au-delà : intensifier les bonnes pratiques pour lutter contre le travail des enfants dans le secteur du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana », c’est autour de ce thème qu’ont planché durant deux (02) jours, les parties engagées au sein de ce groupe, réunies sur les bords de la lagune Ebrié. Il s’est agi pour les participants de cette rencontre de présenter les efforts entrepris   par les membres du CLCCG vers la réalisation de l’objectif primordial du cadre d’action du protocole Harkin-Engel, identifier les défis encore existants, définir une stratégie commune pour accélérer les progrès et enfin identifier les actions prioritaires à mener pour atteindre l’objectif fixé par le cadre d’action.

Au terme de ce forum, Madame Dominique Ouattara a salué les résolutions contenues dans le rapport de  synthèse de la réunion. Elle a profité de cette tribune pour partager sa recette  pour  une plus grande efficacité dans la lutte contre le travail des enfants dans les plantations de cacao. « Eliminer le travail des enfants est une responsabilité collective, qui requiert un engagement fort et la détermination de tous les acteurs impliqués », a-t-elle indiqué.  Préconisant ainsi, aux parties engagées dans la lutte contre ce fléau afin de redoubler d’effort. Aussi, reste-t-elle persuader que « la synergie de nos efforts demeure le moyen le plus efficace, d’éradiquer l’exploitation et le travail des enfants de la chaîne de production du cacao », note-t-elle. La rencontre a préconisé de consolider et renforcer les acquis déjà enregistrés. Voire vulgariser et étendre les bonnes pratiques à l’échelle nationale, tout en évaluant l’impact des projets existants en vue de renforcer l’efficacité des stratégies d’intervention. Aussi, serait-il nécessaire, pour le groupe d’harmoniser les systèmes de collecte pour une meilleure connaissance du phénomène, renforcer la coordination dans la mise en œuvre des plans d’actions nationaux, et bien d’autres résolutions qui permettront une meilleure synergies d’actions entre les différents acteurs.

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