Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
Les eaux de pluies ont encore démontré leur puissance en causant dix-neuf(19) décès et des dégâts matériels en Côte d’Ivoire. Notamment dans le district d’Abidjan et la région de l’Agnéby-Tiassa.La désolation était totale. Parmi les victimes se trouvaient des habitants des quartiers chics de la commune d’Abidjan-Cocody. 
Mais également des habitants des zones à risques qui ont toujours été sommés par l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers l’office nationale de la protection civile(Onpc) de quitter les lieux pour préserver leurs vies et celles de leurs enfants. Mais il n’y a pas plus sourd que celui qui refuse d’entendre.
Nous mentionnions dans notre édition du 16 mai 2018 dernier suite à un compte rendu sur les risques qui peuvent advenir pendant les grandes saisons pluvieuses que « les mêmes effets provoquent les mêmes causes… des personnes préparent leur propre suicide…les mêmes catastrophes ont lieu dans la même période et dans les mêmes endroits…on peut donc les éviter pour sauver l’économie et des vies… ». Le général Kili Fiacre, Directeur général de l’Onpc ne fait que prêcher dans le désert .Au cours d’une émission télévisée il avait indiqué que même les chefs des services des mairies boudent les réunions de sensibilisation. Le professeur Gnelbien Hilil qui est sociologue montrait que l’Ivoirien n’a pas le sens de préservation de sa vie. Et qu’il devrait de prime à bord avoir pour réflexe la protection de sa vie .L’Etat fait face au fait accompli. Il va soutenir les familles éplorées des catastrophes naturelles, mais il sera également d’assister ceux qui avaient fermé leurs oreilles pour lui chercher noise. Ce gâchis en vie humaine et en économie monétaire était bien évitable. Sincères condoléances à tous. Nous invitons le gouvernement ivoirien à prendre une fois pour toute des mesures vigoureuses pour démontrer son autorité en faisant appliquer les lois et les décisions.
