Côte d’Ivoire: Fabrice Sawegnon de nouveau absent face aux juges, incompréhensible pour une personne qui prétend briguer un mandat municipal selon maître Dadjé

Mercredi 30 Mai 2018 – Sans surprise,Fabrice Sawegnon Rechercher Fabrice Sawegnon ne s’est pas présenté ce jour au tribunal d’Abidjan, une attitude jugée « incompréhensible » pour une personne qui prétend briguer bientôt un mandat municipal (mairie du Plateau, ndlr) en Côte d’Ivoire selon l’avocat des plaignants, Maitre Rodrigue Dadjé.
« Une telle attitude nous parait incompréhensible pour une personne qui prétend briguer bientôt un mandat municipal en Côte d’Ivoire et qui n’accorde aucun de son temps à la Justice ivoirienne pour s’expliquer sur des faits aussi graves. » déclare ce mercredi l’avocat à travers un communiqué de presse transmis.
Il y rappelle que depuis Décembre 2017, début de cette procédure correctionnelle à son encontre, Fabrice Sawegnon, « brillant homme d’affaire et proche du pouvoir ivoirien » selon l’avocat, « brille par son absence et ne daigne se présenter une seule fois aux multiples audiences prévues à cet effet. » comme relevé.
Dans le cadre de la plainte pour enlèvement, séquestration et coups et blessures, portée par Goly Kadjo Edgard,Kouadio Raymond Aristide Rechercher Kouadio Raymond Aristide etHiannot Kapet Guy Mathieu Rechercher Hiannot Kapet Guy Mathieu depuis Décembre 2017 dont il fait l’objet, le Tribunal d’Abidjan Plateau avait, comme annoncé hier par KOACI, ordonné ce jour une mise en état des parties.
Selon maitre Dadjé, Fabrice Sawegnon, bien qu’étant informé à l’avance de la date de cette mise en état, ne s’y est présenté « au motif que des contraintes indépendantes de sa volonté et dont nous ne connaissons le contenu qui l’en aurait empêché. »
Alors qu’il informe que la mise en état est de nouveau renvoyée au 6 juin prochain, maitre Dadjé rappelle le principe du droit à la justice de tout citoyen et ce, quel qu’en soit son niveau social.
« S’il est vrai que les plaignants qui déclarent avoir été victimes des faits d’enlèvement, séquestration et coups et blessures, sont modestes sinon démunis de moyens financiers, il n’en demeure pas moins qu’ils sont des citoyens ivoiriens que la loi protège et qui ont droit au respect de leurs droits humains incompatibles avec les actes dont il auraient été l’objet. A un moment, il faudra que force revienne à la loi et elle seule. » conclut l’avocat.

Source Koaci.com

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