Par Haidmond Kaunan-afriquematin.net
Après le durcissement de ton, les mesures vigoureuses pour décourager ceux qui empruntent le désert pour affronter la mer méditerranée des candidats à l’immigration irrégulière viennent de changer de destination. Désormais ils ont décidé de traverser l’océan atlantique avec ces moyens de fortune pour se rendre au Brésil.
Vraiment le phénomène de l’immigration clandestine a la peau dure au point qu’elle ne peut cuire. Malgré toutes les sensibilisations menées par les Etats et les nombreuses Ong de lutte contre l’immigration clandestine et irrégulière. Hier mardi 22 mai, plus d’une vingtaine de rescapés d’un navire de fortune en provenance de l’Afrique de l’Ouest avec pour destination le Brésil, ont été repêchés par des pécheurs dans les eaux brésiliennes après le chavirement de leur bateau. Parmi ces rescapés un ressortissant sénégalais et deux autres de nationalité nigérienne s’étaient confiés à des médias internationaux, «le passage est devenu difficile à Agadez, au Niger… Nous ne pouvons plus prendre la voie de la Libye…Nous avons payé chacun 1000 à 1200 euros pour le voyage qui devrait en principe durer une trentaine de jours, mais après 1une dizaine de jours de mer nous n’avons plus, ni à boire ni à manger. Le carburant qu’avait utilisé la barque n’était pas celui qui est recommandé; c’est ce qui explique l’explosion du moteur », expliquent-ils, et qui disent fuir l’insécurité, la misère et la guerre dans leur pays respectifs, car ajoutent-ils qu’ils recherchent la quiétude.
On réalise finalement que ce ne sont pas seulement les plus démunis qui s’adonnent à une immigration irrégulière. Sachant que ces millions de francs qu’ils jettent dans le désert ou à la mer pourraient permettre à un désœuvré de réaliser un projet chez soi.
