Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
L’objection de conscience est un choix personnel de refus d’accomplir certains actes allant à l’encontre d’impératifs moraux ou éthiques dictés par son courage. La conscience est la voix intérieure, au plus profond de notre être, qui nous permet de juger notre action, afin de faire le bien et éviter le mal. Tous peuvent considérer que le droit à l’objection de conscience est un aspect fondamental de la liberté de pensée, de conscience. En politique tout semble et est possible avec l’achat de conscience avec des billets de banques. Les élections sénatoriales que les Ivoiriens assisteront à son vote pour la première fois demeure un gage politique, voire spirituel. La campagne électorale sénatoriale que les populations de Gbêkê sont censées vivre ressemble à un marché où chaque prétendant pense saisir le bon bout. Il nous est permis de constater, par une source crédible qu’une armada de tirailleurs est descendue dans la vallée pour soudoyer des électeurs et récolter les dividendes de leur acte. « C’est mal nous connaitre », ont lancé en bloc un groupe de votants. « L’argent fait du bien, mais pour notre dignité, nous en voulons pas », rétorque un autre groupe. Tous ces propos semblent avoir de la valeur, mais la réponse à ceux-ci se saura le 24 mars 2018 entre la liste indépendante (Pdci-Rda) et celle du Rhdp (Rdr-Pdci ?)
