Cesec-Séance plénière/Le foncier rural au cœur des débats

Par Brou François/afriquematin.net

Les travaux de la 11ème  mandature du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) se sont ouverts hier lundi 12 mars 2018 à la salle des Plénière.  En présence d’une représentante de l’Aicesis,  le Président Charles Koffi Diby a révélé que « la Côte d’Ivoire est de retour sur la scène internationale », en référence à la tenue de la réunion du conseil d’administration qui a été une réussite totale. « Je voudrais saluer votre présence distinguée et vous remercier d’avoir répondu à l’invitation à prendre part à la séance plénière de ce lundi 12 mars 2018, destinée à l’examen de Projets de rapports et l’adoption de Projets d’Avis.  Au moment où nous abordons cette étape importante de notre mandature, je voudrais vous adresser mes vives félicitations et vous traduire mon entière satisfaction, pour la qualité du travail accompli ensemble, en si peu de temps. Je n’ai de cesse à le répéter, je suis très honoré et fier de faire partie de notre Assemblée Consultative, composée de personnalités de grandes valeurs et compétente qui savent relever les défis », a-t-il rappelé dans son adresse introductive. Il y avait donc matière à discuter hier lundi, notamment le problème du foncier rural qui reste une énigme « intraitable » depuis la nuit des temps en Côte d’Ivoire.  François Kouablan qui dirigeait les débats du groupe 1 composé de vingt-trois(23) membres a fait un état des lieux de la gestion du foncier rural. Il est ressorti de la loi N° 98-750 du 23 décembre 1998 ainsi que la loi organique du 8 juillet 2015, que des « conflits résultant de pressions » dans la mise en œuvre cause problème, car les textes demeurent  confligènes.  Pour cette assemblée ouverte donc hier lundi 12 mars 2018, la gestion du foncier, étant au cœur des échanges et qui fait partie des cinq (5) points à l’ordre du jour, un rapport sera soumis au Président de la République au terme de cette rencontre qui prend fin ce mardi 13 mars 2018. Faut-il noter également qu’à l’ouverture de cette assise, 68 conseillers ont répondu présents contre vingt-neuf (29) absences remarquées et neuf (9) excuses, sur les 108 appelés à siéger.