Bouaké/Faut-il désespérer de cette ville?
Par Haidmond Kaunan-afriquematin.net
Jadis considérée cité de la paix, la deuxième et paisible ville de la Côte d’Ivoire Bouaké, fait depuis la crise politico-militaire et post-électorale, peur que les autochtones Baoulé, ont cédé la ville à de nouveaux occupants devenus gênants pour le développement et pour l’image même de la Côte d’Ivoire. Désormais le son et le nom Bouaké riment avec désordre, banditisme, vol, braquage…avec usage d’armes de guerre.
Après une méditation profonde l’on est tenté de se demander s’il va falloir vider cette cité et cette région des nouveaux occupants peu recommandables. Et qui ne peuvent attirer des investisseurs étrangers.
Un opérateur économique exerçant au marché de gros – s’est fait arracher la somme de plus de 20 millions de francs le mardi 27 février 2018 dernier. Un innocent a été également tué dans ce braquage. C’est le dernier crime important en date. Sinon on ne pourrait jamais rappeler ceux qui ont eu pour cadre cette ville autrefois pacifique. Les autochtones ont-ils mérité ça ? Nostalgiques sont-ils à les entendre se morfondre, «notre Gbêkêkro ne nous appartient plus désormais ! »
Combien sont ces investisseurs étrangers qui seront tentés d’y placer leurs devises ? Une ville où on dort plus à poing fermé. Mais en crocodile. Une ville ou une région où pour « un oui ou pour un non », on fait usage de sa Kalachnikov. Si ce n’est des Ong de bienfaisance dont la vie se confond à celle des sinistrés comme ceux qui restent cloîtrés dans leurs villages. Et ce, parce qu’ils n’en ont pas deux.
La belle cité de Gbêkèkro, construite avec des larmes est devenue la propriété des gens sans cœur. Il s’agit des malhonnêtes, des occultistes, des mystiques, satanistes, des envoûteurs… qui ont dépossédé plusieurs propriétaires de leur propriété foncière. La plupart n’ont pu crier gare. Oui, ils préfèrent leur survie aux risques de se faire assassiner. Et il n’y a que seuls ceux qui ont favorisé et installé cette chienlit qui en ont la solution. Dans les psaumes 94, il est écrit que « ils pensent que Dieu ne regarde pas, qu’il ne fait pas attention, mais avec lui chaque chose a son temps ». L’heure est grave. Vivement qu’un changement s’opère. De peur que ce syndrome de Bloodshed (du sang répandu) ne contamine toute la Côte d’Ivoire et devienne difficile à gérer comme certains pays d’Afrique. Faut-il vider la région de ses nouveaux occupants gênants ou en désespérer de cette ville?