Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
Les militants de première heure du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) tombés sous les balles assassines du colon blanc dans les années 1950 dont le cas de Dimbokro fut mémorable de par le nombre plus important de victimes, vont être immortalisés. 
Un mausolée dédié à la mémoire de ces martyrs tel que projeté par feu le président Félix Houphouët-Boigny, le président-fondateur du vieux parti et un musée dédié au parti fondateur de la Côte d’Ivoire moderne seront construits dans cette ville hautement historique. « Nous avons connu nos Soweto à Dimbokro, à Bouaflé, à Séguéla.- On a fusillé froidement des manifestants sans armes. Personne ne nous a aidés à défendre leur mémoire », rappelait Félix Houphouët-Boigny. Ainsi, à l’initiative du Docteur Gnamien Yao, inspecteur et grand conférencier du parti une journée hommage dédiée en leur mémoire avait été célébrée le 30 janvier 2018 denier à Dimbokro, en présence du président Henri Konan Bédié, président de ce parti. Il était prévu un colloque dont l’objectif prioritaire est de revendiquer l’héritage du Pdci-Rda, de l’assumer et de le défendre afin que le bel idéal de paix que les pionniers ont légué à toutes les générations de ce parti redevienne la spécificité de la nation ivoirienne et le ciment de la cohésion sociale. La deuxième partie de la phase préparatoire qui va débuter le 30 janvier 2019 pour être close le 21 janvier 2020, soit deux ans, consistera en un pèlerinage dans cette ville le 30 janvier 2019. Ce qui va devenir une institution puisque désormais chaque 30 janvier de l’année sera la journée nationale des martyrs du Pdci-Rda. Au-delà, il faut faire en sorte qu’à l’instar des grandes villes du monde ayant des cimetières des martyrs, celui de Dimbokro aide surtout les jeunes générations à renoncer à la violence dans le combat qui est d’abord et avant tout un débat d’idées…
