Cigarette électronique/L’utilisation pourrait aussi provoquer des maladies pour la santé

Considérées comme une alternative raisonnable aux cigarettes traditionnelles lors de leur introduction sur le marché – il y a quelques années, les cigarettes électroniques pourraient en fait s’avérer responsables de nouvelles maladies, bien moins dangereuses cependant que l’usage du tabac.

Après un essor fulgurant au début des années 2010, des doutes ont néanmoins fini par apparaître au sein de la communauté scientifique quant à l’innocuité des fameuses cigarettes électroniques – également appelées vapoteuses. Les chercheurs ont rapidement pointé du doigt l’utilisation de diacétyle, qui est une molécule chimique qui entre dans la composition de certains liquides aromatisés inhalés par les utilisateurs de cigarettes électroniques. Très utilisée dans l’industrie du pop-corn aux États-Unis, cette substance permet en effet de donner un goût proche de celui du beurre.

Une inflammation des voies aériennes handicapante

Cette molécule est pourtant associée à une grave maladie des poumons  qui est la bronchiolite oblitérante – qui se traduit notamment par l’apparition de phénomènes inflammatoires et fibrosants des voies aériennes. Particulièrement difficile à diagnostiquer, elle peut se manifester à travers une perte de poids, de la fièvre, une toux sèche chronique accompagnée de sifflements et la sensation d’être toujours essoufflé.

 Les chercheurs estiment en effet qu’elles favoriseraient également l’apparition de pathologies telles que l’asthme, le psoriasis et divers problèmes pulmonaires.

Pas de consensus scientifique

 Menée auprès de plus d’une quinzaine de personnes n’ayant jamais utilisé de cigarette électronique auparavant, une étude suédoise a également démontré que des personnes  avaient enregistré une augmentation notable de leur pression artérielle et de leur fréquence cardiaque, environ trente (30) minutes après la première utilisation. D’autres scientifiques sont toutefois beaucoup plus mesurés et il semble difficile d’établir un consensus pour le moment, sans doute du fait que les experts ne disposent pas encore du recul suffisant.

 Source : epochtimes.fr