Mutilations génitales/Désormais la pratique se fait au stade bébé
Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
Les investigations des partenaires à la lutte contre les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire ont révélé le mardi 6 février dernier, lors de la commémoration de la journée internationale de lutte contre ce fléau, que la méthode a changé. En effet désormais c’est au stade de bébé que les parents permettent à la fillette d’être excisée. C’est le corps médical qui a découvert cette nouvelle pratique. De la responsabilité des mères sans cœur c’est tout simplement choquant, criminel et inhumain que certaines peuvent accepter un tel crime.
La seconde révélation qui montre que ces personnes ne sont pas prêtes à abandonner « ce métier », c’est que désormais l’usage du couteau commun ne se fait plus, mais chaque parent achète une lame rasoir pour une unique opération. Ce qui veut dire qu’on a désormais conscience que l’usage d’un couteau commun peut être à l’origine de contagion, malheureusement, on est tellement attaché à la tradition, qu’on ne peut ou qu’on ne veut point s’en défaire. Vivement que des mécanismes d’alertes précoces se mettent en place par des Ong afin que soient réprimés de manière exemplaire les praticiens et leurs partenaires complices. Sachant qu’il n’y a pas encore eu, selon les statistiques de la société civile, une condamnation sévère et proportionnelle à ce crime en Côte d’Ivoire.