OUATTARA SIE ABOU « cette annexe fiscale 2018 traduit notre volonté à nous conformer à la législation communautaire »

Par Olivier Gbadié – Afrique Matin.Net 

Ce mardi 16 Janvier 2018 à 08h s’est tenu un déjeuner-débat avec pour orateur principal le DG des impôts monsieur Ouattara Sié Abou qui était face à la presse nationale et internationale à l’hôtel Tiama Plateau. Une rencontre avec pour thème « PRÉSENTATION DES PRINCIPALES MESURES CONTENUES DANS L’ANNEXE FISCALE 2018″. Cette conférence de presse avait pour objectif principal, l’explication des contenus de cette annexe fiscale qui défraie la chronique depuis quelques jours. Après son exposé sur 20 des 42 contenus de ladite annexe, le DG des impôts qui s’est ensuite démené tant bien que mal face aux questions des journalistes a été on ne peut plus clair en disant en substance que « la côte d’Ivoire est à un taux de pression fiscale de 12% depuis 1998, disons donc 20 ans. Alors que les textes de la communauté de l’UEMOA que nous avons acceptés et signés nous impose un taux de pression de 17 à 20%. Cette année 2018, le taux de pression de la côte d’Ivoire est passé à 16%. Puisque les autres pays membres de la communauté ont vu le leur augmenté progressivement ces dernières années. Donc il était tant que la côte d’Ivoire redevienne un bon élève » a-t-il expliqué. Ainsi donc, selon le DG Ouattara Sié Abou, la hausse de l’annexe fiscale 2018 qui suscite déjà les grincements de dents au sein de la population et de tous les secteurs d’activités s’est faite dans le souci de conformer la législation nationale aux engagements internationaux e la Côte d’Ivoire. Fait marquant, monsieur Mponon représentant Jean Marie Aka président de la CGECI (CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES DE CÔTÉ D’IVOIRE) ayant pris la parole a déclaré succinctement que  » nous n’avons pas mis la matin dans cette annexe fiscale 2018. Et je remercie le chef de l’état qui a instruit le gouvernement à poursuivre les discussions avec nous. Ces discussions débuteront le 30 Janvier prochain ».

.