Musique/Johnny Hallyday et l’Afrique
Selon Alpha Blondy, cet artiste incarne une partie de la mémoire des Africains. Johnny Hallyday a pu influencer les jeunes Ivoiriens, en particulier au moment de la sortie de son film « À tout casser ».
Manu Dibango, Koffi Olomidé et bien d’autres artistes et leaders d’opinion du continent africain, le pleurent. De leurs côtés des jeunes Ivoiriens voulaient vivre comme Johnny, rouler à moto et porter des rouflaquettes. Il se dit que même parmi les ministres des États africains, nombreux sont ceux qui sont ses fans.
Au-delà de la figure du chanteur francophone, il symbolise cette aspiration à la liberté qui nourrit l’imaginaire de la jeunesse africaine dès les années 1960, car il représente un mythe universel.
Dans une chanson célèbre, «Toute la musique que j’aime », il nous dit que cette musique vient du blues et que « des mains noires lui ont donné le jour ». Johnny Hallyday a toujours considéré l’Afrique comme le berceau de la musique.
En venant en Afrique, il savait qu’il allait à la rencontre d’une jeunesse avide de liberté et pour qui la musique est autre chose qu’un simple divertissement. L’idole a été en Afrique, comme partout où il a chanté dans le monde, un vecteur des aspirations de la société. Son mode d’expression, la chanson populaire, a frappé durablement l’imagination de toutes les générations en Afrique.
Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday est un chanteur de rock et acteur franco-belge qui a intégré la sphère de l’humanitaire. Il s’était engagé aux côtés de l’association Children of Africa pilotée par Mme Dominique Ouattara.
Source : lefigaro.fr