Entreprenariat féminin : ce que  Pr. Tiémoko Doumbia a dit aux femmes à Yopougon

Par Jean Levry – Afrique Matin.Net 

Plus de 2000 femmes  issues de diverses associations et regroupées au sein de la Fédération des femmes cœur d’or de Côte d’Ivoire  (FFCOCI) se sont réunies le Dimanche 26 novembre 2017 à la place Ficgayo de Yopougon pour parler entreprenariat. C’était à l’occasion de la célébration de l’an 1 de la naissance de l’association présidée par l’Awoulaba Cocody 2016, Hélène Boutchoué.

Ces femmes qui œuvrent dans le secteur informel veulent s’unir pour mieux s’organiser afin de faire prospérer leurs activités. Soucieuses de bénéficier d’un coaching efficient, elles ont porté leur choix sur la personne du Professeur Tiémoko DOUMBIA, spécialiste en Socio-économie du développement et expert en stratégie de réduction de la pauvreté et par ailleurs  parrain de cette cérémonie, doublée de remise de dons à des veuves et orphelins de la plus grande commune de Côte d’Ivoire.

 « C’est regrettable que dans ce monde moderne, la femme soit réduite à des tâches ménagères au foyer. C’est la femme qui est brimée et c’est encore elle qui souffre pour l’éducation des enfants. Il est temps d’arrêter cela et de donner les moyens à la femme d’être autonome. C’est pourquoi, à partir de l’année prochaine, nous allons vous former, organiser vos projets et voir comment chercher le financement », a déclaré l’Universitaire à l’endroit de ses filleuls.

Pour sa part, Hélène Boutchoué, a remercié, au nom des femmes, le Prof Tiémoko Doumbia qui a inscrit le soutien aux femmes du secteur informel au nombre de ses priorités dans ses actions sociales et citoyennes à Cocody et partout ailleurs en Côte d’Ivoire.

«Je souhaite que l’année prochaine, lorsque vous allez fêter les 2 ans de votre structure, au lieu que ce soit des dons aux veuves et aux orphelins, qu’on présente des femmes qui ont commencé leurs activités avec 30 000 FCFA et  qui sont par la suite devenues propriétaires de grands magasins, de grands commerces… » a-t-il exhorté les femmes pour finir.