Peinture/Aya N’da, l’Ivoirienne qui fait des merveilles en Guadeloupe

Par Brou François/afriquematin.net

Le peintre  graveur, théoricien de l’art, poète et dramaturge russe, Vassily Kandinsky, écrivait : « la peinture et l’art dans son ensemble, n’est pas une vaine création d’objet qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l’évolution et à l’affinement but et doit servir à l’évolution et de l’âme humaine. L’artiste est la main qui, par l’usage convenable de telle ou telle touche, met l’âme humaine en vibration », c’est cette citation qu’Aya N’da a enregistré dans son entendement pour approfondir ses intentions. De père et de mère ivoiriens du Sud  (Bassam) et de l’Est (Abengourou)  de la Côte d’Ivoire, cette franco-ivoirienne (car née en France), pratique l’art de la peinture depuis sept(7) ans. Basée en Guadeloupe, dans les Antilles, depuis onze (11) ans, elle fut initiée en 2010  par une spécialiste de la restauration de tableaux artistiques. Cinq (5) ans plus tard, c’est l’atelier du  peintre guadeloupéen et professeur d’Arts plastiques, Lucien Léogane qui la reçoit pour un perfectionnement. Piquée par  son désir farouche d’embrasser le métier des arts plastiques depuis sa tendre enfance, rien ne la prédestinait à une carrière d’artiste- peintre, car en 2001, elle revient en France pour la médecine  et choisit comme spécialité, l’anesthésie et la réanimation. Diplômes en poche, elle repart, en 2005 en Guadeloupe où elle exerce maintenant ce métier à mi-temps. Plusieurs œuvres sont à son actif, colorées d’expositions collectives et individuelles.  Ce dynamisme quelle épouse en elle, l’a emmenée à être  membre de l’association « Abstract Project».