Football/Jean Michaël Seri (Nice) se dévoile

Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net avec ff.fr

Entre un transfert à Barcelone avorté cet été et petits pépins physiques, le début de saison du milieu de terrain ivoirien est à l’image de celui de l’OGC Nice. Mais le joueur clé de Lucien Favre est convaincu que l’intelligence de jeu finit toujours par payer. «Je reconnais que ça n’a pas été simple. Même si c’est Barcelone, je ne veux pas être un joueur qu’on prend par défaut. Je sais de quoi je suis capable sur un terrain, je crois démontrer quelques qualités. Donc si on me choisit, je veux que ce soit un choix entier, que je sois une priorité, pas un joueur de complément. C’est pour cela que je me suis remis tout de suite la tête au foot. J’ai beaucoup rêvé de Barcelone mais le message du Barça a été clair». Pour lui les relations entre Lucien Favre sont au beau fixe, qui lui apprend  à devenir un joueur de très haut niveau, aussi bien  que son coach Puel  qui lui a apporté un esprit de battant et « à ne pas tomber dans la facilité, à rester professionnel du début à la fin. Le coach Favre, lui, m’apprend tout ce qu’il faut pour passer de bon joueur à grand joueur. Quand on combine ces deux choses-là, on ne peut que progresser». Mais ne reste pas rose avec des déboires, car «l’effectif n’a pas trop changé mais par contre  l’équipe a subi quelques bouleversements.  On avait trouvé des automatismes, on jouait ensemble les yeux fermés, et le coach alignait souvent la même équipe puisqu’on a été vite éliminé de l’Europa Ligue et qu’on avait moins de matches. Ces titulaires partis, il faut les remplacer par des joueurs qui arrivent ou qui ont peu joué la saison dernière. Ajoutez à cela les éliminatoires du Mondial pour les internationaux et les barrages (de C1) qui nous ont beaucoup obsédés et épuisés». Les ambitions, Jean Michaël Séri en éprouve, il  veut enchainer avec une grande saison, d’où il ne veut rien prouver à qui que ce soit. « Je veux juste montrer à Nice que je suis resté parce que j’aime ce club, pas par dépit. Et si je pars  un jour de Nice, ce sera forcément pour une équipe qui joue au ballon, qui joue au foot », indique-t-il. Malgré ses qualités, le joueur ne cesse de tari d’éloge pour Marco Verrati, en lui il voit sa façon de penser de jouer et surtout de concevoir le football. « Je l’apprécie, car il crée du jeu, il bonifie ceux qui sont autour de lui. Il a aussi cette vision large. C’est un modèle. Je regarde les matches de Paris, j’essaie de m’en inspirer. Il sait jouer long, jouer court, etc. Certains disent que je suis plus fort mais je crois qu’il a de l’avance », reconnait-il.