Côte d’Ivoire: l’école, un lieu de procréation par excellence? Ces chiffres qui interpellent.

Par Haidmond Kaunan – Afrique Matin.Net

Grossesses En milieu Scolaire/ Ces Chiffres Effrayants Qui Doivent                                                                  Mettre Les Parents en Mission

 

L’enfant est un « Bien » précieux que nul ne peut ignorer et sa venue au monde doit sérieusement être pensée et préparée sur des bases solides ,des moyens sûrs et disponibles lui permettant de se développer de façon harmonieuse. A Savoir la tendresse, l’amour des parents,la stabilité, une nourriture adéquate et suffisante, un logement décent dans des conditions socio-économiques et environnementales réunies.
Ce n’est malheureusement le cas pour de nombreuses familles où les enfants sont abandonnés à eux-mêmes. Le constat est encore moins reluisant dans les établissement scolaires de Côte d’Ivoire où des centaines d’enfants sont sont prématurément enceintées chaque année. Autrement dit ,l’école est devenue en Côte d ‘Ivoire, un lieu de procréation par excellence. Et les statistiques de l’organisation mondiale de la santé (OMS) révèlent qu’en Côte d’Ivoire au cours de l’année scolaire 2015-2016, on avait  enregistré 512 cas de grossesse à l’école primaire contre 672 cas  en 2014-2015.
Ces chiffres effrayants ne concernent même pas l’enseignement secondaire-technique. Avec ces nombreuses conséquences sur ces filles-mères. Entre autre, il y a les complications de la grossesse (hypertension artérielle ou troubles de la grossesse) qui peuvent entraîner une Enclapsie (crise convulsive pendant l’accouchement).Le risque de dystocie ou d’accouchement  difficile lié à l’étroitesse  du bassin entraînant une proportion céphalo-pelvienne. C’est vraiment une activité sexuelle précoce aussi bien pour l’adolescente-mineure que pur le jeune garçon-mineur. Etant donné que 41,81 % d’auteurs de ces grossesses sont ces garçons mineurs.
Sans évoquer les causes lointaines et immédiates de ces  nombreuses grossesses en milieu scolaire ni préconiser  des tentatives de solutions ,il faut dire que les chiffres à notre position pointent un doigt  accusateur sur les parents. Les parents seraient donc à 57% responsables de ce drame social.
Outre les solutions attendues de l’Etat,des Ong,des institutions religieuses ,il serait mieux pour le parent d’instaurer une bonne communication,régulière et franche entre parents et enfants.
En effet,la fille adolescente devrait comprendre que chaque chose a son temps. Mais surtout savoir que son bassin étant encore fragile, il ne peut s’ouvrir pour  donner naissance à un bébé comme elle même.Et qu’il y a des risques de décès si elle insiste. Au niveau spirituel la fille mineure devrait retenir que son corps ne lui appartient pas et qu’elle devrait l’entretenir  et non le souiller en lui expliquant que c’est le temple de Dieu.