Par Justin Kassy – Afrique Matin.Net
Le 1er septembre 1990, la joie se lit sur les visages des Sages femmes de la Maternité de Lakota. Au milieu d’elles, une femme tient dans ses mains un bébé, un garçonnet qui pleure. Un peu affaiblie, mais dominant la fatigue, la mère du nouveau-né ne peut s’empêcher de donner libre cours à sa joie. Quelques jours plus tard, après une concertation familiale, un nom est trouvé au garçonnet. Il portera le nom : Yannick Ouréga. Mais devenu grand sous la coupole de ses grands –parents : une grand-mère commerçante et un grand-père militaire avec lesquels il découvre et s’intéresse assidûment au Gospel à la chorale de l’église Protestante Méthodiste, le fils du terroir Dida, pour la cause musicale, optera pour nom: Keny Bran Ouréga. Le talent musical bouillonne véritablement en lui dès l’âge de 9 ans. Du coup, ses prédispositions vocales au cours d’une convention évangélique attirent l’attention des gens. Il s’en rend compte et décide d’embrasser la carrière musicale. Il a eu raison. A preuve ! Il est artiste-chanteur-compositeur-comédien et chef de chœur et mène avec succès sa carrière dans l’hexagone. Avant son départ en France, Keny a été formé à la danse et au théâtre à l’Institution Raggi Anne- Marie de Grand-Bassam. Au niveau du sport, Keny Bran Ouréga intégrera le club de Natation de son école pour des compétitions nationales et celui de la Piscine d’Etat de Treichville en semi-pro.
En 2001-2002, Keny Bran Ouréga foule le sol français, où il rejoint son père, ses frères et sœurs installés dans la ville de Meaux (Seine et Marne). Il poursuit ses études au collège Henri Dunan, au collège Beaumarchais, puis au Lycée Baudelaire. Parallèlement, il se forme au solfège pendant deux ans en entrant au Conservatoire de Musique du pays de Meaux. Il se fera remarquer dans le milieu Gospel français. Mieux ! Il crée et dirige plusieurs chorales. Keny signe pour de nombreuses comédies musicales, dont Sister Act. Il participe à de nombreux concours de chants de variété, poursuit activement son implication dans le Gospel, jusqu’à intégrer les plus grandes chorales parisiennes (Gospel pour 100 Voix, New Gospel Family, etc.). C’est le déclic. Son ascension comme soliste, choriste, ou à la direction musicale de chorales dans différents milieux (variété française, pop, world music, gospel) auprès d’artistes d’envergure internationale (Julio Iglesias, Jeane Manson, John Legend, Tina Arena ou encore Joss Stone) dans les plus grandes salles françaises (Olympia, tous les Zéniths de France, théâtre Mogador, Palais des Congrès, etc.) fut, comme on le voit, extraordinaire. Outre sa participation à son essor dans le milieu Gospel et à celui du mouvement Gospel Urbain (mélange d’influence gospel, R&B, Hip hop et africaine), la fibre artistique de Keny Bran Ouréga s’illustre de fort belle manière dans des rôles principaux au niveau de plusieurs comédies musicales (Peter Pan et Sister Act).
