Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Les locaux de la préfecture de la capitale du Haut Sassandra a servi de cadre à la cérémonie de lancement des activités aux membres du Réseau Ouest Africain de Lutte contre l’Immigration Clandestine en Côte d’Ivoire (Réalic). La date du vendredi 14 juillet a été l’occasion pour ceux-ci d’interpeller les leaders de communautés à une plus grande implication dans la lutte contre l’immigration clandestine.
Au cours de cette rencontre, le Préfet de région du Haut Sassandra, Bako Digbeu Anatole, est revenu sur les dangers liés au phénomène, avant de souligner la nécessité pour tous, de s’approprier la lutte contre cette nouvelle « pandémie ». « Le bien-être et le bonheur peuvent s’acquérir sur place en Côte d’Ivoire et qu’il ne sert à rien de prendre des risques inutiles », a fait savoir l’autorité.
Situant les objectifs de la cérémonie, la présidente du Réalic , Florentine Djiro, a rappelé que « l’importance de la question requiert que chaque responsable se constitue en ambassadeur de la lutte ».
Il faut souligner que selon des structures en charge de l’immigration, la Côte d’Ivoire est passée de la 10ième à la 4ième place et on dénombre depuis le mois de Janvier 2017 à ce jour, 1073 immigrants ivoiriens naufragés dont des mineurs et plusieurs femmes.
Au terme de la cérémonie, une plate-forme d’organisations engagées dans la lutte contre l’immigration clandestine a été installée par le représentant de l’ambassadeur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Plusieurs autorités administratives, politiques, des leaders coutumiers, religieux, communautaires et des responsables de groupements de femmes et de jeunes de la région du Haut-Sassandra se sont engagés à poser des actions probantes dans le sens de ce combat.
