Par Brou François/afriquematin.net
Le jumelage par essence est la rencontre de deux communes qui s’associent officiellement pour contribuer à leur construction en développant des liens d’amitié et en confrontant leurs problèmes. 
C’est aussi un concept par lequel deux villes ou municipalités géographiquement distantes tissent des affinités privilégiées entre elles, afin de promouvoir des contacts humains et – culturels, voire politiques. Sakassou et Bingerville n’ont pas failli à la tradition. Et c’est vendredi 9 juin dernier marquant la date de ce « mariage » que le maire, Kouadio Kouamé Eugène a accueilli son homologue Beugré Djoman et sa délégation. Les civilités d’usage faites, il est revenu à Kouadio Jean-Jacques Olivier, chef des services financiers, représentant le secrétaire général, Droh Zégbé Bamba, empêché, pour la mairie de Sakassou et Légré Félicien, conseiller municipal, représentant le secrétaire général de celle de Bingerville, Bagodou Augustin, lui aussi empêché de faire la lecture des accords,
en présence des membres du conseil municipal, des autorités coutumières, de la chefferie traditionnelle et des chefs de communautés. Au terme de ces échanges de reconnaissance, les deux hiérarchies ont paraphé les documents. A noter que ce protocole de jumelage a pour objectif de mutualiser les efforts de part et d’autre, en vue d’accélérer le développement économique, social et touristique de chacune des localités, tout en créant les conditions favorables pour une cohésion sociale. 
Ces dispositions ont fait état de ce que « Sakassou attend beaucoup de Bingerville », selon Kouadio Kouamé Eugène, le premier magistrat de cette symbolique ville. En réponse, le premier Avocat de la cité Alhobé, Beugré Djoman, a indiqué que « Bingerville c’est l’histoire. Au-delà du jumelage, on veut accompagner la Côte d’ivoire de demain. Notre présence à vos côtés n’est pas fortuite. Avec vous, nous allons construire l’avenir de nos deux communes », a-t-il ajouté.
