Par Léon SAKI – Afrique Matin.Net
Mars 2007 – mars 2017, cela fait 10 ans que Marcel Aziallo, le très célèbre humaniste internationalement connu et fondateur des cours sociaux a tiré sa révérence. Pour pérenniser l’oeuvre de son défunt époux, Madame Solange Tohouri Aziallo a créé une fondation dénommée FONDATION AZIALLO MARCEL (FAZIM) dont le lancement a eu lieu ce dimanche 26 mars à la Paroisse Saint ANDRÉAS Kaggaw de Yopougon Andokoi, jour marquant le dixième anniversaire de son rappel à Dieu. La cérémonie a débuté par l’intervention du responsable à l’organisation qui a situé le contexte et le caractère spécial de l’événement.
Il a été succédé au pupitre des allocutions par le porte-parole de la commission liturgie qui pour sa part a fait l’historique de la FAZIM et rappelé à la communauté, les actions philanthropiques de Marcel Aziallo, justifiant la tenue du lancement des activités de la fondation au sein de l’établissement religieux. Comment parler de générosité sans se référer à Jésus le père de l’amour et de la compassion? Pour le curé Mgr. Pascal Koffi, la générosité du Christ à l’égard de l’humanité est à l’origine de tous les miracles produits dont celui de l’aveugle guéri avec de la boue.
Ainsi, montrera-t-il que la connaissance du Christ ouvre les yeux aux miracles, à l’amour et à la générosité. L’homme de Dieu a exhorté les fidèles à transmettre la lumière comme une luciole et à vivre dans la lumière de Dieu en ces temps de Carême. La dernière intervention a été celle de la présidente de la Fondation, Madame Solange Tohouri Aziallo. Engagée aux côtés de son mari durant son combat pour apporter de l’assistance aux plus démunis, elle a choisi de continuer son oeuvre d’où la création de cette fondation pour servir de cadre juridique aux actions sociales à entreprendre.
Après avoir, dans un langage plein d’émotions rappelé la complicité entre elle et son défunt époux, la présidente s’est prononcée sur le parcours professionnel révélateur de cet ancien pensionnaire du village SOS d’Abobo. « Aziallo Marcel était un ancien pensionnaire du village SOS d’Abobo ; je dis merci à tous le personnel de cette époque et à ceux qui continuent de prendre soins des enfants qui s’y trouvent.
Le parcours professionnel de mon époux est révélateur de la grâce de Dieu dans sa vie. Il en était conscient et ne ratait la moindre occasion de lui exprimer sa gratitude. Cette gratitude se manifestait par une générosité sans frontière. J’avoue que son attachement et sa participation à l’œuvre de Dieu m’avait mise en confiance. Nous nous ressemblions par notre attachement aux actions sociales, et c’est aucun doute cette réalité qui a consolidé notre vie conjugale. J’étais à la fois son associée et sa caution parce que mon avis comptait beaucoup. Je suis très gênée de parler de cela aujourd’hui devant vous ici d’un combat singulier qui était mené dans la plus grande discrétion, mais je subis la logique du cadre juridique que j’ai crée pour évoluer dans cette mission», dira-t-elle, tout simplement parce qu’elle se dit désormais condamnée à communiquer pour avoir de nouveaux partenaires après la disparition du premier partenaire que fut son époux.
L’autre volet de son discours porte sur la nature de ses actions. Pour la présidente de la FAZIM, « l’assistance à l’enfant en danger » est la nouvelle orientation donnée à ses activités caritatives. A ce propos, elle a rappelé sa récente action menée en faveur des enfants en difficulté du Centre Social de Grand-Lahou.
Rappelons que la FONDATION AZIALLO MARCEL (FAZIM) a pour objectifs de lutter contre la déscolarisation des enfants en situation de vulnérabilité en recherchant les prises en charge; de promouvoir la santé de la reproduction des femmes; de lutter contre la pauvreté en créant des activités génératrices de revenus; d’aider les personnes handicapées à s’insérer dans le tissu social; de créer et maintenir une forme de coopération ou de partenariats avec toutes les organisations et les institutions qui poursuivent les buts similaires.
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