En pleine laparotomie pour une occlusion intestinale, le 19 août 2016, il y a eu coupure d’électricité pendant près d’une heure et le groupe électrogène n’a malheureusement pas pris le relais car non fonctionnel. Nous avons dû poursuivre l’intervention dans l’obscurité et la chaleur aidés par les torches de nos téléphones portables. Ce fut un véritable calvaire, imaginez-vous un patient avec l’abdomen largement ouvert, sous anesthésie générale avec des machines à l’arrêt. Mais Dieu faisant, la patiente s’en est sortie. Si le pire était arrivé, l’équipe médicale aurait certainement été tenue pour responsable. Le manque d’équipements dans cet important centre hospitalier du pays est un danger que courent chaque jour les milliers de patients.
F.G
