CPI / Affaire le juge président d’accord pour la liberté provisoire de Laurent Gbagbo: Le COJEP dénonce une division de façade des juges.

Suite au énième refus des juges de la cour pénale international d’accorder la liberté provisoire au président Laurent Gbagbo, le congrès panafricain des jeunes et des patriotes, mouvement politique fondée par son co-locataire de la prison de Scheveningen, dirigé par Youan Bi Angenor estime que « la division de façade des juges de la CPI » vise à maintenir Gabgbo en otage  malgré de preuves contre lui. Lire l’intégralité de la déclaration.

« Le 14 mars 2017, le COJEP a pris connaissance, du 11ème  rejet de la liberté provisoire du président Laurent GBAGBO.

Alors que sous nos yeux, juridiquement nous constatons une absence totale de preuves matérielles pour justifier le fameux  » plan commun » monté par le président GBAGBO pour décimer à la fois les nordistes et les militants du RDR, le collège de magistrats devant le juger, simule la division.

Pour les uns, en effet, – les plus nombreux – le président Laurent GBAGBO doit rester incarcéré : il est trop populaire pour être laissé en liberté. Il risque de fuir la justice internationale, lui qui n’a pas fuit les canons de la France et de l’ONU. A l’appui de cette thèse, ils présentent entre autres arguments, la pétition signée par 26 millions de personnes à travers le monde et qui démontre la sympathie quasi planétaire dont bénéficie le président GBAGBO.

Pour les autres – en l’occurrence le juge président – les prévenus doivent bénéficier de la liberté conditionnelle : la détention du président Laurent GBAGBO a trop durée, plus de 900 jours de détention sans que sa culpabilité ne soit clairement établie. C’est une injustice.

A l’issu de cette opposition qui nous semble de façade, les prévenus demeurent incarcérés.

Le COJEP:

  • Félicite le président Laurent GBAGBO pour sa ténacité, car les refus de liberté sont la preuve qu’il ne cède pas, qu’il ne transige pas concernant la dignité et les intérêts de la Côte-d’Ivoire en particulier et de l’Afrique en général,
  • L’encourage à résister devant ce chantage à la liberté qui passera certainement, à l’image de l’obscurité qui s’incline toujours devant la lumière,
  • Félicite les initiateurs de la pétition- le premier ministre Joseph Kokou Koffigoh et le doyen Bernard B. Dadié – et tout ceux qui en ont fait la promotion. Le seul fait qu’elle soit mentionnée par les juges est une preuve de sa pertinence et de son efficacité.
  • Invite l’ensemble des patriotes, des démocrates et des panafricanistes à rester mobilisés et même à se réengager car le serpent, bien que mortellement atteint n’est pas encore mort il n’est pas question de jeter le bâton;
  • Condamne le prise d’otage du président Laurent GBAGBO par des intérêts mafieux afin de laisser Alassane Ouattara leur poulain dirigé en divisant et pillant le pays.

Pour sa part le COJEP a décidé de continuer cette lutte pour la dignité et la liberté à la suite du président Laurent GBAGBO. Nous restons convaincus que le président Laurent GBAGBO est la pierre angulaire de la réconciliation, de la paix et du progrès en Côte-d’Ivoire. »

Fait à Abidjan, le 16 mars 2017

Le président du COJEP

Agénor YOUAN Bi