Daloa/Renforcement des capacités des magistrats officiers et chefs de service d’état civil/Le faible taux de déclarations à l’état-civil en Côte d’Ivoire au centre d’un atelier

Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net

 

La direction du contrôle de l’état civil et des archives a organisé les jeudi 02 et vendredi 03 mars derniers dans un établissement hôtelier de la ville,  un atelier de renforcement des capacités des magistrats officiers et  chefs de service d’état civil de la région du Haut-Sassandra sur le thème « contrôle efficace du système de l’état civil en Côte d’Ivoire». Le directeur du contrôle  de l’état civil et des Archives au ministère de la Justice et des droits de l’homme, Ouattara Aboubacar, a déploré le faible taux des déclarations à l’état civil en Côte d’Ivoire. Pour lui, ce faible taux est dû à des facteurs sociologiques, notamment la non-participation des personnes qui ne disposent pas d’actes de naissance aux audiences foraines, l’ignorance de l’importance de l’établissement d’un acte de naissance et le refus de se déplacer pour aller vers les tribunaux. Et  l’objectif de ce présent atelier est de rappeler aux acteurs de la justice et des circonscriptions administratives du cadre juridique de la tenue des registres d’État civil,  du contrôle et l’importance de la matière sur le développement économique et social de la Côte d’Ivoire.

Durant  ces deux jours, il s’est agi,  il s’est agi  d’informer les magistrats,  les sous-préfets et  chefs de service d’état civil sur leurs rôles et responsabilités en matière de contrôle de l’État civil. Il leur a été recommandé de créer une synergie d’action entre magistrats et officiers de l’État civil en matière de contrôle de l’État civil, tout en  partageant les bonnes pratiques de contrôle de l’état civil entre acteurs judiciaires. Et de préciser le canal de collectes d’informations des juridictions vers le ministère de la justice et des circonscriptions administratives agissant en matière d’état civil vers l’Office national d’identification (ONI).  Daffot Gnaba Jonas, Procureur général à la cour d’appel de Daloa a, quant à lui,  indiqué qu’il faut sensibiliser les populations sur l’importance des extraits d’actes de naissance.