Par Christ Zorro Afriquematin.net
Le vendredi 04 février 2017, le colonel Kaké Lucien, coordinateur du programme des reformes et de modernisation de l’administration des douanes, a animé une conférence publique au C.I.R.E.J (Centre Ivoirien de Recherches et d’Etudes Juridiques), dont le thème est « bilan des reformes de l’administration des douanes ».
La salle de conférence du Centre de Recherche et d’Etudes Juridiques (C.I.R.E.J) a servi de cadre pour l’animation d’une conférence publique avec pour thème : « bilan des reformes de l’administration des douanes ». Cette rencontre d’échange d’intérêt public a été organisée par le RIJAF (Réseau Ivoirien des Juristes d’Affaires) présidé par M. CISSE Ladji Brahima.
Le modérateur, le colonel Alain Diomandé Loua, inspecteur principal des douanes et chef de projets, a tenu de prime abord à révéler les qualités certaines du conférencier, le colonel Kaké Lucien et toutes son expérience au service des douanes depuis 1986.
Le conférencier a tenu à souligner les difficultés inhérentes à la modernisation de l’administration douanière. En effet, selon lui, la peur du changement du travail manuel à l’automatisation n’a pas été sans heurts. De 1987 à l’an 2000, rien n’avait été véritablement entrepris dans ce sens malgré les décrets et autres lois. Ce n’est qu’en 2000, avec l’avènement de Mr Gnamien Konan que la donne a véritablement changé. De 2005 à 2009, des programmes de renforcement des capacités douanières ont été entrepris et qui ont portés des fruits à ce jour. Pour l’optimisation des rendements, des objectifs avait été visés par l’administration douanière : La sécurisation et la simplification des procédures, la modernisation des ressources humaines, la gestion de l’analyse du risque et de la sélectivité.
Pour réaliser cette modernisation, le colonel Kaké Lucien a souligné l’aide de partenaires. Ce sont Le F.M.I dans le cadre du renforcement des capacités des agents pour travailler selon les normes internationales, l’E.U dans le cadre de la mise en place du système d’analyse du risque, la banque mondiale et bien d’autres organismes sous-régionaux.
Selon le conférencier, l’on note des acquis majeurs dans les domaines douaniers : Le F.M.I vente les mérites des prestations douanières en Côte d’Ivoire, le controle après dédouanement et les recettes sont en nette amélioration ce qui présage de meilleures percpectives. De 182 milliards de recette douanières en 1990, la Côte d’’ivoire est passée progressivement de 648 milliards en 2000 à 1526 milliards en 2015.
