Italie-Immigration/Voici les causes de la mort de Sandrine Bakayoko

 Dans une structure d’hébergement du nord du pays, vingt cinq (25) employés ont été retenus jusqu’à 2 heures dans la nuit de lundi à mardi. Les pensionnaires protestaient après le décès d’une femme, «malade depuis des jours» selon son compagnon. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, la police a dû intervenir dans la petite ville de Cona, près de Venise, dans le nord de l’Italie. Les pensionnaires du centre protestaient contre les mauvaises conditions de vie dans cette ancienne base de lancement de missiles qui héberge aujourd’hui plus d’un millier de personnes. Surtout, ils s’indignaient de la lenteur dans la prise en charge de Sandrine Bakayoko, âgée  de 25 ans. Sa mort a provoqué de vives polémiques en Italie, dans un contexte politique très tendu sur le sujet de l’immigration. Passée par la Libye, elle était en Italie avec son compagnon depuis quatre mois. Elle s’est évanouie dans les toilettes du centre d’hébergement, puis a été retrouvée inerte lundi 02 janvier vers midi, selon des témoins. L’ambulance  arrivée aux environs de  14 heures, les médecins ont déclaré être partis juste après avoir reçu l’appel, et avoir essayé de la réanimer, sans résultat. Le parquet de Venise a ouvert une enquête et a demandé son autopsie. La révolte a commencé dans la même soirée de lundi et a duré pendant plusieurs heures avec pour bilan des meubles partis en fumée et les employés se sont barricadés dans les bureaux. On n’a noté aucune perte en vie humaine du côté des manifestants.

Source : liberation.fr  avec afriquematin.net