Par Christ Zorro Afriquematin.net
Le jeudi 22 décembre 2016, l’Autorité de Régulation de la Restauration et des Métiers de l’Alimentation (A.R.R.M.A) a organisé à son siège, à Cocody, un atelier de formation à l’attention des journalistes sur les risques liés au « terrorisme alimentaire ».
« Donne à ton corps la nourriture et la boisson qui conviennent ». Le célèbre philosophe de l’antiquité, Pythagore, ne croyait pas si bien dire tant son assertion résonne encore aujourd’hui comme un cri de détresse eu égard au mode alimentaire des contemporains de ce siècle. En effet, les boissons frelatées et les aliments à forts doses de pesticides sont aujourd’hui la cause de problèmes de santé publique en Côte d’Ivoire. L’infertilité, l’affaiblissement du système immunitaire, le diabète, les A.V.C, l’hypertension artérielle, le cancer du sein sont entre autres les pandémies qui frappent particulièrement les Ivoiriens.
C’est pour attirer l’attention sur ces fléaux que L’Autorité de Régulation de la Restauration et des Métiers de l’Alimentation (A.R.R.M.A) avec à sa tête son président Mr Tonian Amalaman, à décidé de sensibiliser les journalistes et hommes de médias au travers d’un atelier dénommé « Ensemble luttons contre le terrorisme alimentaire ».
Débuté à 10h par une présentation de l’A.R.R.M.A par le conseiller à la communication, Mr Gondo, il est revenu à Mme Adelaïde N’Dri et Mr komenan, conseillers techniques du président de l’A.R.R.M.A, d’éclairer la lanterne des hommes de médias sur ce que représente en réalité le terrorisme alimentaire. En effet, c’est par une brillante démonstration du circuit qu’emprunte les boissons frelatées et autres aliments à fortes doses de produits chimiques, depuis la production jusqu’à la consommation, circuit dénommé par les animateurs de l’atelier « de la fourche à la fourchette », que les auditeurs du jour ont pu constater la justesse du cri d’alarme du président Tonian Amalaman.
En outre, il est revenu aux officiers de police Djetto et Komoé, d’instruire les journalistes sur les techniques d’investigation et de leur donner des conseils en prélude au prix du meilleur journaliste d’investigation qui sera lancé au premier trimestre de l’année 2017 et qui portera le nom du président de l’A.R.R.M.A.
