Par Haidmond Kaunan-Afriquematin.net, envoyé spécial dans l’ Indénié-Djuablin
« La loi de l’intérêt est trop, trop en marche dans la filière café-cacao. Lorsque vous vous certifiez vous-mêmes, les multinationales refusent de vous prêter de l’argent ou de procéder à un revolving avec vous. L’Etat ne nous aide pas. Nous voulons que le conseil café-cacao oblige les multinationales à faire de nous des partenaires. Car nous nous devons de rechercher des intérêts dans ce que nous produisons avant de parler de prime », ainsi 
s’exprimait Amoakon Boa, président du conseil d’administration la société coopérative Scanfi, au nom de plusieurs dizaines de planteurs. Pour le PCA de cette jeune et ambitieuse société coopérative la recherche d’un partenariat est une priorité pour lui et ses paires. A cet effet il dit se soucier de l’avenir de ses jeunes frères en fin de cycle universitaire et des diplômés pour que la cité royale ait des bâtisseurs. « Nous sommes une coopérative familiale. Nos parents sont d’origine planteurs. Nous pouvons à nous seuls produire plus de 10.000 tonnes ». L’insécurité grandissante dans la région freine un peu l’ambition démesurée qu’annonce, car « je me soucie de cet état de fait qui nous
empêche d’évoluer ». A en croire trois cas de braquage qui ont été opérés récemment dans la région par des bandits qui ont emporté plusieurs dizaines de millions de francs au passif des planteurs.
