Alerte / Côte d’Ivoire : le village artisanal de Grand Bassam en voie de disparition
Le Partenaire Jumia – Dominique Eliane Yao
La ville historique de Grand Bassam est l’une des plus importantes de la Côte d’Ivoire. Elle est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Certains sites touristiques importants de cette ville sont aujourd’hui en perte de notoriété. D’autres n’existent même plus que de nom. C’est le cas du village artisanal.
Le village artisanal de Bassam est situé en bordure de route à quelques kilomètres du centre-ville. Le site, qui a aussi essuyé les larmes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, se retrouve aujourd’hui entre ruines et abandon. Alors qu’il faisait autrefois la fierté du tourisme bassamois. Certains vendeurs s’adonnent désormais à d’autres activités pour s’en sortir. Aussi, les touristes amateurs d’objets d’arts peinent désormais à s’approvisionner.
Le village artisanal de Grand Bassam a perdu de sa force d’attraction. C’est pourtant l’un des sites qui recevaient un nombre important de touristes étrangers et locaux intéressés par la diversité et l’originalité des articles et divers autres gadgets traditionnels qui y sont vendus.
Considéré comme le plus grand village artisanal de l’Afrique de l’Ouest avec plus de 400 artisans installés, ce village baigne toujours dans la ruine malgré tous les cris de détresse des vendeurs. En effet, la cessation des activités du village artisanal implique non seulement une baisse radicale du revenu de plusieurs familles mais aussi celle de l’économie de la ville de Bassam.
Cette situation n’arrange pas le développement du secteur touristique dans la ville de Bassam, encore moins les acteurs du tourisme dont le but principal est la promotion de la destination Côte d’Ivoire à travers la beauté, la diversité culturelle du pays. Selon Cynthia Aïssy, directrice de Jumia Travel, acteur du tourisme africain, « ce village constitue un site important pour le tourisme en Côte d’Ivoire et en Afrique. Il est que la vie s’y installe peu à peu, les activités reprennent timidement, mais le mieux serait que la situation soit sauvée au plus vite pour le développement du tourisme en Côte d’Ivoire ».