Industrie hôtelière du Sud-Ouest : Malgré les faibles taux d’occupation des établissements la fédération se porte bien

Par Haidmond Kuanan/afriquematin.net, envoyé spécial dans le Bas-Sassandra  

La fédération de l’industrie hôtelière du -Sud-Ouest (FNIH-SO), en dépit du faible taux de d’occupation, est restée digne dans la douleur. A travers l’initiation d’une tontine les opérateurs que sont les responsables des réceptifs hôteliers et tenanciers de maquis et restaurant se retrouvent  chaque mois pour  des réjouissances et pour  plancher sur des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Tout en invitant une autorité à exposer sur un domaine bien donnée qui la concerne l’organisation. Le lundi 17 octobre dernier à notre arrivée  San Pedro aux environs de 20 heures, nous avions été l’invité spécial  de la fédération de l’industrie hôtelière du Sud-Ouest alors qu’elle se rassemblait au célèbre maquis chez Affoubénou à San pedro- Lac. A travers sa tontine pour parler ce jour-là de la vie de la fédération tout en récoltant les participations des opérateurs. »En dépit des difficultés du moment que traversent nos réceptifs, la fédération en tant qu’esprit se porte bien. Nous sortions d’un gala,il y a quelques mois. Il avaient rassemblé 400 personnes. Vous êtes bien tombé sur notre réunion mensuelle. Avec l’initiation d’une tontine nous avons  une plateforme d’échanges qui nous donne l’occasion d’inviter des autorités comme le directeur régional du commerce pour nous entretenir sur un sujet bien donné nous concernant. » avait révélé le colonel Alphonse Gonto,vice-président de la FNIH-SO qui avait saisi l’opportunité pour inviter les opérateurs qui n’étaient pas encore fédérés de se je joindre à l’organisation. « La fédération défend tous les opérateurs, même ceux qui ne sont pas encore fédérés. Nous les invitons tous à faire un effort pour y adhérer. Même les expatriés qui ne sont encore fédérés, nous ne manquons pas de nous imposer pour défendre les allègements pour eux », fait remarquer colonel  Alphonse Gonto qui explique la solidarité dont la fédération fait montre. « Nous sommes solidaires. Si un établissement reçoit un client dont la bourse ne permet pas d’y être hébergé  il est immédiatement recommandé à un autre qui peut faire son affaire, les réceptifs n’ayant pas les mêmes tailles »,  ajoute-t-il.

 Pour la FNIH-SO, il y a assez d’opportunité d’investissement dans la région de San Pedro. En ce sens que toute la côte de San Pedro à la frontière libérienne à Tabou est une zone silence. Par exemple il n’y a que trois réceptifs à Tabou. On a encore besoin de créer des villages de vacances sur tout le balnéaire qui est vide. Il faut créer de vrais sites touristiques de Bliéron, frontière Libéria à Sassandra, le littoral demeurant à 80 pour cent non exploités. Avant d’ajouter que si l’Etat associait la fédération aux décisions elle proposerait de diminuer le coût de la flotte aérienne. Sans oublier la réhabilitation de la côtière qui  demeure une priorité.