Voici l’ossature du gouvernement II du 2è quinquénat d’Alassane Ouattara

La nouvelle constitution validée  à l’écrasante majorité dans les urnes, le président Ouattara souhaite surfer sur cette dynamique pour remanier son gouvernement avant la fin de l’année…

            A la suite du referendum du 30 Octobre dernier  dont l’un des points phare est l’instauration d’un poste de vice-président (désormais dauphin constitutionnel), un nouveau gouvernement devrait voir le jour avant la fin de l’année en Côte d’Ivoire. Se serait le cinquième du président Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême et le deuxième de son second quinquennat qui interviendrait selon une source proche du palais du Plateau le 27 Décembre 2016 ou le 03 Janvier 2017.

S’il ne fait plus aucun doute dans la haute sphère politique ivoirienne que la vice-présidence reviendrait au plus technocrate que politique Daniel Kablan Duncan, il permettrait également l’entrée du fidèle compagnon de lutte Amadou Gon Coulibaly d’entrée à la Primature et au jeune banquier Thierry Tanoh d’assurer le Secrétariat General de la Présidence

Le nouveau chef du gouvernement  devrait proposer une équipe pas moins luxuriante que la précédente avec l’entrée de quelques « jeunes loups » du PDCI. On noterait les départs de certains ministres restés trop longtemps assidus sur les bancs de la salle du conseil des ministres depuis l’arrivé d’Alassane Ouattara aux affaires.

Les ministres qui sont pour la plus part candidats à leur réélections aux législatives du 18 Décembre prochain dans leur fief (Adaman Toungara et Kandia Camara à Abobo ; Mabri Toikeuse dans le Tonkpi ; Patrick Achi dans la Mé) ou s’inscrivent  dans le difficile exercice de s’en en créer (Affoussiata Bamba-Lamine à Cocody ; Mamadou Sanogo à Ouaninou ; Paul Koffi Koffi à Bouaké ; ou encore le jeune Abdramane Cissé à Port Bouet).

Ceux parmi eux qui ne réussiront pas leur concours d’entrée à l’hémicycle  seront reversés au Conseil Economique et Social ou dans le tout nouveau Sénat  ou faut’ il le rappeler le un tiers des siégeant sera nommé par le président de la république. /.

Une contribution de RAÏS BARALA