Daloa/ La jeunesse s’imprègne des nouveaux enjeux de la nouvelle constitution

Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net

La place de la grande mosquée de Daloa a servi de cadre le samedi 15 octobre 2016 dernier à une rencontre de sensibilisation et d’échange  entre le ministre de l’emploi,  des Affaires sociales et de la formation professionnelle, Dosso Moussa et la jeunesse du Haut Sassandra. Saisissant l’occasion, le premier responsable des structures sociales  à expliquer à la jeunesse du Haut Sassandra le processus de l’élaboration de la nouvelle constitution. De même que le sens et le contenu de la politique de développement mise en œuvre par le Président Ouattara. Selon lui « la Côte d’Ivoire veut se doter d’une constitution consensuelle et moderne afin de  lui permettre de pérenniser les acquis, indispensables à son  l’émergence, à l’horizon de 2020 ». Abordant le volet emploi des jeunes,  le ministre Dosso Moussa  a rappelé  que le Président Alassane Ouattara a fait de cette  question -une propriété nationale. Il a invité la jeunesse à ne plus observer l’immobilisme, « au motif qu’il n’y a pas d’emploi ». Des structures étatiques existent à l’image de l’Agence EmploiJeune « que vous devez fréquenter afin de bénéficier des financements pour vos projets et  des expertises d’encadrement à monter vos projets» a-t-il exhorté. Il a par ailleurs annoncé la revalorisation du SMIG qui est passé de 36 000 FCFA à 60 000 FCFA et à l’adoption d’un nouveau code de travail, qui favorise l’employabilité  des jeunes et consacre une proportion importante des postes à pourvoir aux personnes vivantes avec un handicap. Pour lui, toutes  ces mesures favorables à l’emploi et à l’employabilité des jeunes ne seraient possibles que « dans un environnement de stabilité, de paix et de cohésion sociale ».  Rappelant que depuis 2011 le gouvernement a créé plus de deux millions d’emplois, le ministre a également invité les jeunes à s’organiser en coopérative pour bénéficier du Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA), qui apporte un soutien de près de 35 milliards dans les filières riz, manioc.