Gabon-Présidentielle/Jean Ping continue de rêver

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net

L’autoproclamé vainqueur des élections présidentielles gabonaises Jean Ping continue de contester  la victoire du président réélu démocratiquement  Ali Bongo. Après avoir invité l’ensemble des gabonais à une « résistance active », il a annoncé la création d’un Conseil gabonais de la résistance.  «J’invite l’ensemble des partis, personnalités politiques et amis du Gabon à poursuivre les efforts engagés en vue du respect de la souveraineté du peuple gabonais et partant, le rétablissement de la légalité républicaine. Face à ce coup d’État militaro-électoral intervenu suite à l’élection présidentielle du 27 août 2016, il apparaît donc nécessaire d’organiser la résistance au régime d’Ali Bongo Ondimba, à travers toute l’étendue du territoire et partout dans le monde», a-t-il lancé récemment. Jean Ping  a appelé également la communauté internationale à  prendre des sanctions ciblées contre Ali Bongo et son clan en insistant pour que celle-ci ne reconnaisse pas le pouvoir et le régime illégitimes d’Ali Bongo.  Cette communauté internationale dont fait partie Jean Ping, Ali Bongo et tous les gabonais, a compris que l’opposant a perdu les élections. Donc « pas bouger ». Les lamentations de Jean Ping à vouloir être ce qu’il ne devrait pas être  viennent  du fait qu’il veut s’accrocher aux promesses qu’on lui aurait faites s’il saisissait la Cour constitutionnelle. « Il nous ont demandé d’aller devant la Cour constitutionnelle, maintenant ils n’ont qu’à assumer les conséquences. Ils n’ont qu’à tenir leurs promesses », déclarait-il le 30 septembre 2016 sur les antennes d’une chaine de radio étrangère. Jean Ping aurait-il tombé très bas. « Qui doit assumer ? On tenterait de lui poser à nouveau cette question. A l’analyse, il veut se constituer en martyr, mais les gabonais sont prudents. L’Onu, à travers son secrétaire général d’alors Ban Ki moon a,  aux premières heures,  reconnu la victoire  d’Ali Bongo Odimba et l’a félicité. La Cour constitutionnelle qui est un organe juridique a entériné sa victoire et l’a confirmé dans ses fonctions de Chef de l’Etat. Le rêve n’est-il pas  permis !.