Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec africa N°1
Jean Marc Ayrault , ministre français des Affaires étrangères encourage les congolais à se révolter
Le gouvernement congolais a accusé hier mardi le chef de la diplomatie française Jean Marc Ayrault d’ « encourager les extrémistes » dans ses déclarations demandant au président congolais Joseph Désiré Kabila de respecter la Constitution de la République démocratique du Congo et de ne pas se représenter à la présidentielle. Au pouvoir depuis 2001, son mandat arrive à son terme le 20 décembre 2016 prochain. La Constitution lui interdit de se représenter, mais le chef de l’État ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps. Rappelons que ce pays a connu les 19 et 20 septembre derniers une explosion de violences – qui ont fait au moins 53 plus d’une cinquantaine de morts, dont quatre policiers, selon l’Onu. Ces violences étaient – liées au report de la présidentielle qui devait se tenir cette année. La commission électorale – projette d’organiser la présidentielle fin 2018 arguant des contraintes logistiques pour justifier ce report. La majorité, une frange minoritaire de l’opposition et une fraction de la société civile qui prennent part aux travaux du « dialogue national » en vue d’élections apaisées en Rdc négocient depuis samedi un accord politique en vue de fixer « par consensus » la date de la présidentielle.
