O.N.U. : et si l’organisation mondiale avait atteint ses limites ?

Par Christ Zorro Afriquematin.net

Née sous les décombres de sa défunte sœur, la S.D.N (Société Des Nations) en 1945, L’Organisation des Nations Unies (O.N.U), 70 ans après, semble essoufflée face aux défis du nouveau millénaire. Les attentes et les griefs à son encontre semblent légitimer la mise à mort d’une organisation qui s’est finalement révélée  comme un instrument de domination et d’hégémonie aux mains de puissances impérialistes.

« Maintenir la paix et la sécurité internationale…développer entre les Nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leurs droits à disposer d’eux-mêmes…réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d’ordre  économique, social, intellectuel ou humanitaire… », Tels sont quelques-unes des finalités que s’est fixé l’organisation mondiale dès sa création. 70 ans après, les actifs de l’organisation sont certes bien visibles mais les résultats  mitigés. La faim a  été éradiquée en Europe, en Amérique du nordet dans certains pays d’Asie mais le reste de l’humanité croule sous le poids de la pauvreté et ses corollaires (famine, épidémies sanitaires, analphabétisme etc…).

Au plan politique, les pays sous-développés, notamment ne veulent plus être confinés au rang  de suiveurs et leurs leaders haussent de plus en plus le ton face aux inégalités et injustices. Ainsi, Le président Zimbabwéen n’envisageait-il pas, en sa qualité de président en exercice de la commission de l’union Africaine,  le retrait de l’Afrique de la  Cour Pénale Internationale (C.P.I) jugée beaucoup trop partisane à son goût ?La composition du conseil de sécurité est sujette à critique et de plus en plus de voix s’élèves de partout pour une meilleure représentativité dans l’organe suprême de décision : Le Brésil, l’inde, l’Afrique du sudveulent participer activement à la prise de décision et ne sont plus prêts à jouer les seconds rôles.

Au plan sécuritaire, l’échec est patent pour l’O.N.U. depuis la guerrefroide jusqu’à d’Aesch, en passant par boko Haram, le constat est simple. Ou l’organisation n’est pas à même de jouer le rôle à lui assigné ou elle rechigne à le faire. Le moyen orient et l’Afrique sont depuis plus d’un demi-siècle,  le théâtre  de l’expérimentation des engins de destruction massive qui font la richesse de l’occident. Et cette donne, même les plus réservés quant à une possible dissolution de l’organisation mondiale, ne semble pas sujette à confusion.

Au plan économique, Tout le monde l’a compris, particulièrement les pays du tiers-monde. D’un côté les Nations riches et de l’autre, celles qui continue d’engraisser la vache. La banque mondiale et le F.M.I se sont révélées comme les instruments au service des nations prédatrices. La mondialisation, au terme d’un processus bien ficelé, est arrivée avec les réglementations commerciales y afférant pour parachever la domination économique des grandes puissances.

L’O.N.U, avec ses organes, ne reflète plus que les rêves de ceux qui profitent de ce système. Les données ont changé, en témoigne les revoltes contre les actions et le fonctionnement de l’organisation mondiale.Les prémices sont visibles et qui qui ne tarderont pas à sonner le glas de ce « machin » aux ordres.