Ethno-pharmacologie/Arthur Gnagne plaide pour la mise en place des structures de recherches par l’Etat des recherches

Par Haidmond Kaunan-correspondant/afriquematin.net

« L’Etat  de Côte d’Ivoire depuis 1990, avait décidé de former des naturo-thérapeutes. En 1993, il a concrétisé la décision avec l’ouverture de l’université d’Abobo-Adjamé. Cinq générations d’étudiants y ont été formées. Qu’il en soit félicité et qu’il termine ce qu’il a commencé en mettant en place et prenant en charge des structures de recherches ».Ces propos sont d’Arthur Gnagne, ethno-pharmacologue, directeur administratif de Djéka Pharmaco, une unité de fabrication et de vente de produit dérivant de la médecine traditionnelle. Nous l’avons approché le mercredi 31 août dernier à la bibliothèque nationale, à l’issue  de la 14ème  journée de la médecine traditionnelle. Rencontre  au cours de la quelle il avait été  distingué pour avoir mis en pharmacie des alicaments, c’est à dire des compléments alimentaires. Tels le Nutrasucre et le Nutrasel qui sont des substances  qui complètent et aident à l’équilibre de la santé. « Ces produits, précise t-il, sont prescrits par des médecins pour compléter les produits de la médecine classique. C’est à dire les malades de l’hypo-glicémie (diabète) et des hyposodés  (hypertension) peuvent consommer  ce sucre ou ce sel sans risque, quoique défendus de les consommer le sucre ordinaire et le sel iodé ».Pour  lui, les docteurs en pharmacie en  et médecine classiques  avaient raison de douter de l’efficacité des produits issus de la médecine traditionnelle. Sachant qu’il était difficile pour eux de croire qu’un produit peut guérir plusieurs maladies à la fois. Selon lui, « la plante est une usine ».   Il dit être heureux e de réaliser  que l’Etat reconnait désormais la médecine traditionnelle  et que ces produits qui y sont issus, sont parfaits après  avoir subis des tests d’efficacité  dans des laboratoires modernes. « Faites confiance à la médecine de nos  ancêtres devenus aujourd’hui des produits homologués après des tests de toxicité, microbiologique…selon les standards internationaux », lance -t-il. Il faut souligner qu’’Arthur Gnagne est diplômé en  Botanique systématique  et qualifié en chimie alimentaire. Enseignant  de phyto-thérapie et entrepreunariat à l’Université Jean Lourougnon Guédé de Daloa, assistant-chercheur à l’université Félix Houphouët- Boigny d’Abidjan-Cocody. Directeur administratif de la toute première unité à être autorisée par le ministère de la santé et de l’Hygiène publique, à Agboville. Une unité dotée d’un laboratoire de contrôle-qualité.